Depuis quelques mois, le terrain politique est très agité par des opérations de charmes pour soit donner, signe de vie ou pour montrer que telle circonscription électorale est pour soi. Les politiciens animent la scène avec des tournois de football ça et là. Mais dans ce défilé politique hautement médiatisé, il y a des noms qui ne se laissent citer ni à l’initiative ni au parrainage. L’exercice que nous vous soumettons n’est pas pour mettre le projecteur sur ces personnes mais pour montrer à qui veut prendre une décision, de bien l’analyser afin de ne pas se faire avoir. Toutes ces personnes qui ne disent rien, ne seraient pas tues pour défaut d’argent et quand vous lirez, vous saurez que tout ce qui brille n’est vraiment pas de l’or. Le fer, quand il est peint, il brille aussi.
Commençons par Parakou la ville carrefour de la 8è circonscription électorale.
Mémouna Sinimbou. Leader féminine et très engagée, elle a incarné rigueur, détermination et fidélité dans sa lutte. Pour qui assiste aux sessions à la Mairie de Parakou, que sa soit sous Allagbé, Souradjou, Toko ou en Zimé Chabi, Mémounatou Sinimbou s’est fait toujours respectée par la logique dans ses interventions. Directrice générale de la Loterie Nationale sous Yayi Boni et actuellement Directrice générale de la famille, elle a sous son contrôle plusieurs associations de femme. Mais malgré sa stabilité financière, son influence et son poste de femme cadre, elle est très discrète sur le terrain. Mais tout le monde sait que c’est pas le moyen qui la manque.
Fidèle militante du parti des Tabati-Taba, Arouna Adiza cumule à elle seule, près de vingt ans de combat politique. Deux fois aux côtés de ABT, elle a conduit aux côtés de Adramo et l’ex Premier Adjoint au Maire le feu Nonsou, la campagne pour les présidentielles contre Yayi en 2011 et contre Zinsou, Talon et bien autre en 2016. Même si elle a été recalée, celle qui a commencé l’animation politique depuis les bancs d’amphithéâtre a participé à plusieurs reprises aux élections communales avec le parti du ministre Abdoulaye Bio Tchané avant de se fondre dans le Bloc Républicain avec qui elle a été élue conseillère municipale. Pour le second mandat de Talon, on se souvient encore de son Razzia lancé à la salle d’alphabétisation et les activités qui s’en sont suivies après.
Le troisième, lui il a connu une longévité à la la municipalité de Parakou. Responsable des affaires juridiques à la mairie de Parakou, premier adjoint au Maire puis Maire honoraire, l’homme de Tourou, fidèle à l’ex-Président Thomas Boni Yayi, a finalement rejoint le BR et se montre peu en public après son départ du pouvoir. Soulé Allagbé, puisque c’est de lui qu’il s’agit a les moyens d’une propagande médiatique mais a préféré la voie de la discrétion pour exprimer sa générosité à ses frères et sœurs.
Quittons Parakou pour N’Dali où un nom nous frappe à l’oeil. Cadre et spécialiste des affaires domaniale, Gaston YOROU, ex-maire de la cité des Bona Keri, a quitté après les législatives de 2020, le conseil laissant sa place à son suppléant pour des raisons que l’on ignore. Ce personnage très sollicité dans les débats sur la maîtrise des affaires domaniales au Bénin a aussi préféré s’effacer pour ne pas se confondre aux montages de foule afin de plaire à qui veut voir du kaléta.
Dans la commune de Pèrèrè, il y a une femme qui a fait preuve de bravoure, de responsabilité civile et qui s’est surpassée même en cumulant le rôle de première Autoritée d’une commune et mère. Mariétou TAMBA, est également une force à ne pas négliger. Même si l’influence du Président Sacca Lafia dans la cité des Saka Yerima l’a écarté ainsi que son parti le BR de la majorité des sièges au conseil communal, elle ne manque pas de moyen pour se faire voir chaque weekend sur le terrain politique à travers des activités de dupe.
A TCHAOUROU, lui, il est jeune, dynamique et très aimé car il se met toujours au service des jeunes. Fadel Abou Kabassi, s’éloigne parfois même du confort financier de sa famille pour se confondre au bas peuple afin de vivre dans leur peau. Chose qui l’oriente dans le choix de ses combats. Pour que la jeunesse de la commune de Tchaourou parle un seul language, le jeune dont la famille a payé un lourd tribut dans les violences pré et postélectorales enregistrées dans la commune, a été à l’origine d’une initiative qui a réuni tous les jeunes de toutes les obédiences politiques autour de la paix. À part un tournoi de football qu’il a parrainé avec son aîné le Député Bio Sounon Bouko, lui même a préféré quitter le m’as-tu vu pour s’investir dans la formation des jeunes à l’entrepreneuriat sous le souvert de son organisation non gouvernementale Équilibre Bénin.
Il y a bien d’autres noms de personnages qui ont préféré laisser les responsables faire un choix basé sur la compétence et la popularité. Ces noms cités perle-merle ne sont qu’un échantillon des noms des leaders qui ont préféré s’illustrer autrement.
A. M. A
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