A LA UNE POLITIQUE

PROBABLE ABSENCE DU PARTI “LES DÉMOCRATES” AUX LÉGISLATIVES DE 2023: La rupture décroche-t-elle le palme d’or de l’exclusion de l’opposition ?

Plus les jours s’égrènent, plus l’on s’approche inexorablement des élections législatives de janvier 2022. Au total, huit partis politiques ont manifestement exprimé leur désir de participer à ces joutes électorales. Il s’agit de l’Union Progressiste le Renouveau (Up-R), du Bloc Républicain (Br), du Mouvement des Élites engagés pour l’Emancipation du Bénin (Moele-Bénin), l’Union Démocratique pour un Bénin Nouveau (Udbn), des Forces Cauris pour un Bénin Émergent (Fcbe), Les Démocrates (Ld), de la Nouvelle Force Nationale (Nfn) et du Mouvement Populaire de Libération (Mpl). En attendant la publication officielle par la Commission Électorale Nationale Autonome (Cena) des formations retenues, le doute plane sur la participation effective de l’opposition notamment du parti “Les Démocrates” à ce scrutin législatif en raison de plusieurs facteurs.

Le régime de la rupture s’apprête à organiser ses quatrièmes élections. Et ce rendez-vous électoral, l’opposition risque d’être laissée sur le carreau. Après les élections communales et municipales de 2020 et la présidentielle de 2021 auxquelles les Fcbe taxés d’avoir des accointances avec le pouvoir ont participé, l’opposition radicale a toujours crié avec véhémence d’être victime des élections exclusives depuis l’avènement du régime de la rupture. En 2018, elle a été écartée pour défaut du certificat de conformité, en 2021 pour le parrainage et cette fois-ci, l’absence de quitus fiscal des candidats risque de la faire manquer cette compétition électorale.

Et si éventuellement l’absence du parti “Les démocrates” se confirmait, le pouvoir de Talon décrocherait le palme d’or de l’exclusion de l’opposition. Puisque depuis la conférence des forces vives de la Nation en 1990, aucun régime n’a connu autant d’élections sans l’opposition. Ainsi, le chantre de la rupture et ses sbires devront travailler à ne pas se faire coller cette étiquette du pouvoir dictatorial. Ceci, en permettant à l’opposition d’être au rendez-vous des prochaines échéances électorales.

Au demeurant, les formations politiques de l’opposition devront faire également ce qui est de leur devoir afin de prendre part au prochain scrutin législatif.

 

D. K.

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