Lors de sa prise de parole la semaine dernière à la tribune des Nations Unies et devant ses collègues du monde entier, le chef de l’État Nigérian a confirmé son départ imminent du pouvoir. En temps normal, ces propos sont anodins mais dans une Afrique de l’ouest où le syndrome du 3em mandat et celui des coups d’État militaire ne sont plus rares, cela mérite qu’on s’y penche. Le voisin de l’Est a depuis deux décennies au moins pignon sur rue en matière d’alternance démocratique qui devrait être inscrit dans le marbre constitutionnel pour empêcher des obnubilés du pouvoir de la fouler aux pieds ou de la modifier à dessein. ” A cette place, l’année prochaine sera assis mon successeur pour parler au nom du Nigeria” a t-il déclaré dans un ton teinté de certitude et d’assurance. Dans la prestigieuse salle, étaient assis de grands noms tels que ADO, FAURE, DAMIBA ( suivez mon regard) etc… pour suivre religieusement l’homélie du prédicateur BUHARI selon l’évangile limitation de mandat à 2 verset respect de la parole donnée à pratique de la vertu en politique.
Qu’on se le dise, l’attitude de certains hommes d’État permet de préserver la paix sociale et de redistribuer les cartes. Il ne reste à présent que l’élection du prochain président nigérian s’organise dans les règles de l’art afin que probablement ATIKU Abubakar ou Bola TINUBU puisse jouir de la légitimité populaire.
Richard OKE ( analyste politique, journaliste – Éditorialiste)
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