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AU SUJET DU TAUX DE CHÔMAGE LORS DE SA CONFÉRENCE DE PRESSE À PARAKOU : Wilfried Léandre Houngbédji éclaire et renseigne sur le choix futuriste de l’État !

Le Secrétaire Général adjoint, porte-parole du gouvernement de la rupture était dans la matinée du lundi 8 Août 2022 face aux journalistes du septentrion. Devant ses ex-collègues du monde des médias, Wilfried Léandre Houngbédji a apporté quelques éclaircissements à certains sujets d’actualité au Bénin. Des retombées de la visite du Président Français Emmanuel MACRON à la polémique autour du taux de chômage au Bénin passant par les projets routiers, électriques, communication, éducatif, tourisme, sécurité etc…, le Porte-parole du gouvernement a rassuré les journalistes sur l’engagement quotidien du Président Patrice Talon et des membres de son gouvernement afin de donner aux béninois un pays où chacun se sentira bien.

Depuis quelques semaines déjà, la question autour du taux de chômage au Bénin fait couler beaucoup d’encre et de salive. Selon les publications des organismes internationaux en la matière dont le BIT, le taux de chômage au Bénin qui ne fait pas 3%. Une information qui sans doute est mal comprise. Et Wilfried Houngbédji a fait la nuance entre chômage et sous-emploi devant les professionnels rencontrés à l’antenne régionale de l’ORTB Parakou afin de situer les Béninois. « Vu l’exercice dans l’absolu, on va dire que c’est pratiquement le plein emploi. Mais nous avons un taux de sous emploi très élevé. Au delà de 70%. Et cela se comprend. Quand vous prenez la masse des étudiants qui sortent de nos universités, la très grande majorité sert l’enseignement général. Combien d’entre eux peuvent trouver des places de professeur dans combien d’école ? Combien peuvent être recruté dans la fonction publique ? À l’arrivée, beaucoup sont obligés d’avoir des activités qui nécessitent moins que ce qu’ils ont comme diplôme et conséquemment ils ne sont pas payés au titre de leur diplôme. C’est cela le sous emploi. Quand vous avez quelqu’un qui a une maîtrise, un master et qui va occuper un emploi qui nécessite peut-être bac ou bac+2. Il a du boulot mais il n’a pas un boulot à la hauteur de ses attentes. C’est le sous emploi. Et c’est ça que nous connaissons le plus dans notre pays mais le chômage au Bénin est en dessous de 3%.» explique Wilfried Houngbédji dans son intervention.

Et c’est pour renverser cette tendance qui ne cesse de prendre de l’ampleur que le gouvernement béninois pense revoir sa politique de formation. « Le Chef de l’État veut mettre plus de moyens dans la formation professionnelle afin de former des entrepreneurs. Cela ne veut pas dire qu’il n’aura plus d’enseignement général car nous aurons toujours besoin des professeurs de français, d’histoire, de philosophie, d’anglais et autre mais il aura plus d’engagement au niveau professionnel afin de changer le paradigme.» a-t-il conclu.

 

Alfred ADJOMAGBOSSOU

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