Grand opérateur économique et patron de la volaille, Sébastien Germain AJAVON l’est devenu après avoir âprement travaillé pour relever et élever au strapontin international une entreprise familiale. Ainsi le label CAJAF, entendez Comptoir AJAVON et Fils naissa avant de devenir une filiale mondiale avec COMON le comptoir mondiale connu et respecté partout dans le monde pour sa notoriété. Le Président Directeur Général de ce grand groupe se fera très connu par le peuple béninois par ses milliers de création d’emplois et nombreuses actions dans le social via sa fondation qui intervient énormément dans les besoins socio-communautaires.
En 2010, on l’invita a accompagner le football béninois où il déposa un véritable empreinte indélébile en réorganisant de façon professionnelle le championnat et tous les clubs y participants en leur dotant de régime administratif et régulier vis à vis de la gestion efficientes de la carrière des joueurs au nom d’un meilleur statut d’avenir. Il enfonça encore plus le clou en construisant un grand et merveilleux centre de formation sportif dénommé CIFAS le Centre International de Football AJAVON Sébastien. Un centre qui devient un grand attrait touristiquement sportif pour des grosses entités mondiales que sont le FC Barcelone et l’Espérance de Tunis qui étaient en visite à Djeffa le quartier général du groupe CAJAF- COMON.
Mais dès que les politiques ont compris que son allure et son armada chéquier peut leur faire ombrage et pire leur ravir la vedette dès qu’il va s’y pencher, les peaux de bananes ont commencé par lui être glissé en ces Années de 2011 sous le régime YAYI jusqu’à le décourager à déposer le tablier de tout son projet sportif et même fermé CIFAS. Mais toujours pourchassé par ce signe indien d’envie d’aller en politique, Sébastien Germain AJAVON commença à afficher ses intentions pour 2016 où le leader du changement serait en train de boucler son 2e et dernier mandat. Mais ce dernier le voyant venir ne lui a pas fait de cadeau avec des retro-redressements fiscaux par des bilans bien dressés par des Agents Judiciaires du Trésor qui devenaient désormais des invités abonnés aux JT des 20h sur le service public. Le colosse multimillionnaire et grand contribuable du Produit Intérieur Brut (PIB) jusqu’à nos jours à hauteur de 31%, fut atteint par BONI YAYI mais pas éteint.
En encablures des présidentielles, il annonça sa candidature après moultes tractations et sucitations ceci après celle de son compère et grand rival le magnant du coton Patrice TALON et numéro 2 du régime finissant. À cette élection présidentielle, Sébastien Germain AJAVON fait très très fort pour une première fois en qualité de néophyte politique mais bien entouré par des soutiens du domaine. Il balaya tout sur son chemin surtout dans le grand fief du Parti du Renouveau Démocratique le PRD de Me Adrien HOUNGBEDJI. Sorti 3e derrière Patrice TALON et Lionel ZINSOU, il sera courtisé de part et d’autre par les deux candidats en lice pour le second tour des élections et au finish c’est au 2e Patrice TALON à qui il valida son accord et la balance de don électorat à basculer pour lui via un protocole d’accord signé sous l’hospice d’un certain Armand Candide AZANNAÏ, indéboulonnable soutien du candidat Talon antan.
Selon le libellé du protocole on aurait appris qu’il y a des accords de principe dont la chasse aux sorcières à proscrire contre ceux qui auront soutenu le candidat après son élection. Hélas, la telenovelas n’a pas du tout duré en intrigues pour le Président du Patronat sous le soleil rupturien avant que le même scénario de redressement sous YAYI ne soit activé et pire jusqu’au rocambolesque dossier des 18kg de drogue intercepté dans l’un de ses conteneurs de marchandises. Il a fallu qu’il prenne la tangente stratégique pour échapper à son arrestation. Tous ces biens matériels saisis et toutes ses entreprises fermées sous astreinte combinatoire avec des milliers d’emplois bousillés. Vivant depuis plus de 4 ans déjà en exile, le plus grand pourvoyeur du PIB au Bénin vit des retombées de ses sociétés heureusement encore fonctionnelles au Togo voisin et au Ghana en plan B sinon c’était l’artillerie lourde du marteau de YAYI à l’enclume de TALON qui l’aurait atteint et éteint à jamais. La politique, malheureusement à la béninoise, qui s’y frotte s’y pique au point où des loups se mangent entre eux tel à l’image de deux grands mastodontes de TALON et AJAVON en plein clivages sans occulté Martin RODRIGUEZ broyant tous le noir car ne pouvant être protégé à investir en toute tranquillité dans leur pays afin de contribuer à l’octroi d’emplois à leur jeunesse en quête.
À quand la fin de cette embrouillaminie de politique qui consiste à exterminer toute une vie autour de soi dans la chasse à un homme sans se soucier du développement national à travers l’emploi des jeunes ?
To be or not to be….
Morvely Éric AGBAHOUNGBA
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