Il est normale et élémentaire que tout individu voulant manœuvrer des véhicules de 2 à “n” roues reçoive sa formation en conduite à travers le code régissant et réglementant la circulation routière. Mais le hic est de constater que sous les tropiques et pire au Bénin, l’on ne se conforme pas du tout à ces règles de prédisposition de bons citoyens respectant les codes de la route. Ignorant tout ces paramètres de circulation routière, les populations commettent assez de grabuges voire assez de dégâts par des accidents sur les routes sabotant tout ce qui est infrastructures publiques et routières construites à grands et gros frais par l’État au profit de ses mêmes populations. Dans ces accidents non seulement, l’État perd assez d’investissement surtout humain, car des filles et fils bras valides du pays pouvant travailler à participer au remboursement des dettes contractées par la Nation se retrouvent ainsi aliter, écloper inactifs dans les hopitaux et inanimés dans les cimetières. D’où, l’État a l’obligation dans le but de protéger ses citoyens de se lancer dans une sensibilisation bien active et à longue durée d’action afin de faire appréhender à son peuple, la réale importance de sa survie en vie combien sacrée.
MAIS POURQUOI NOS GOUVERNANTS DÉPLACENT-ILS LES PROBLÈMES AU LIEU DE LES RÉSOUDRE ?
Oui, parce qu’à chaque régime, on prend les mêmes méthodes et on recommence telle une stratégie de consommation de budget dont il faut après trouver la stratégie pour en renflouer les caisses par des mesures de répression populaire. Sinon, comment comprendre qu’au vu et au su de l’État, des commerçants et opérateurs économiques qui importent des motos ne les immatricules jamais ? Pire, ils remettent au client un seul casque à l’achat au lieu de 2 et parfois même des motos vendues sans casque ? Ce qui ne se fait pas dans d’autres pays, car l’État impose que les vendeurs fassent toutes les formalités usuelles avant la mise en vente. L’agence accréditée à établir les plaques d’immatriculations s’échine depuis des années avec des piles et masses de dossiers pleurnichant dans de la poussière ou même égarés dans les archives où les usagers sont tenus d’en produire et renouveler d’autres afin d’être prise en compte après déjà des navettes à n’en point finir. D’où le ratatinement administratif tue le jeu de la prestation.
RÉPRESSION TOUS AZIMUT, LE PIÈGE QUI GUETTE LA RUPTURE…
Sous ce social moribond récitant ses leçons de métempsychoses avec un peuple fatigué qui ploie sous le joug du fardeau de la souffrance, on le soumet encore à de la répression sur près d’une trentaine d’infractions énumérées. Imaginez la morosité ambiante, grand souci d’affolement et d’évasion cérébrale pour la population ne sachant à quel sein se vouer, sans occulter l’invite des opérateurs gsm à se rendre dans leurs agences pour des mise à jour des cartes sims sous peine déjà de désactivation imminente enclenchée. Ces mêmes populations s’en vont s’aligner dans de long rang d’attente sous le soleil toute une journée où se retourner des fois bredouilles pour défaut de connexion à finaliser l’opération. Excellence Monsieur le Président de la République, avec cette allure, votre peuple souffre déjà de trop et peut-être que vous ne le savez pas quand ceci arrive et commence par trop y peser il perd la raison et la cadence des choses car trop de pression tue la repression. Vaut mieux y aller d’une main de fer dans un gant de velours que de main de fer dans un gant de fer.
✍️ Morvely Eric AGBAHOUNGBA
Leave feedback about this