Lorsqu’il a été installé par la tutelle, l’actuel maire de Parakou s’est engagé publiquement à travailler de commun accord avec l’équipe municipale pour le bien de ses administrés. Il a ainsi décidé de poursuivre les nobles actions de son prédécesseur et actuel PAM Charles TOKO.
D’abord il a pris la résolution, certes pénible, de combattre avec la dernière rigueur la divagation des animaux eu égard aux désagréments que ces derniers causent aux usagers de la route. Si vous circuler à Parakou sur n’importe quel axe routier d’un quelconque quartier vous verrez que les chiens, porcs, chèvres, volailles et parfois bœufs dictent allègrement leur loi sinistre.
Ensuite, l’autorité municipale a à travers un arrêté règlementé la circulation des fameux engins à trois roues au delà de 19h mais le constat sur le terrain est plus que désolant. Même après 22 heures, il m’est arrivé de les croiser à vive allure et avec leurs pétarades perceptibles même à distance malgré les menaces de l’ex commissaire de la ville.
Enfin, la mobilisation des forces de l’ordre le long du tronçon Abdoulaye ISSA, pour empêcher le stationnement anarchique de nos amis taximen n’a pas duré longtemps. Ils ont juste déporté ce comportement décrié sur d’autres voies sous le prétexte de “capter” les passagers avant leur arrivée à l’auto-Gare, lieu indiqué pour embarquer les voyageurs et leurs colis..
Je peux même citer l’entretien des places publiques où il a retroussé ses manches, le temps d’un week-end, balai en main pour nettoyer et donner le bon exemple mais peu de temps après, l’insalubrité règne comme c’est pas permis.
Il me rend ainsi nostalgique de l’époque TOKO où les décisions prises sont conduites généralement avec rigueur et rigidité même si toutes ces actions ne peuvent se faire en un laps de temps. On peut se demander pourquoi cet état de choses alors qu’il a l’avantage d’être bien entouré et a une majorité confortable au conseil municipal.
Je pense qu’il doit reprendre le taureau par les cornes car ” la peur du gendarme est le début de la sagesse”….
Richard OKE ( analyste politique, journaliste indépendant)
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