Le Peuple béninois pensait avoir éconduit un régime du changement pour espérer une révolution du point de vue social. Malheureusement, il se voit tomber sous le joug d’un pouvoir de la rupture qui, depuis huit (8) ans de séjours à la tête du pays prend totalement le social en otage et averti ce peuple d’un serrage de ceinture. Quel destin en toile de Pénélope voire de mythe de sisyphe pour ce pays et à chaque fois qu’il déplore la méthode cavalière et acariâtre de la gestion du pouvoir d’État sur le social, il retombe sous un autre, pire que le précédent où tout s’écroule à ses pieds. Sous le régime défunt du président Boni Yayi, on déplorait cet état de chose mais c’était mieux. L’on croyait à l’avènement du président Patrice Talon, saluer la tranquillité. De but en blanc, cela devient une peste sociale qui hante depuis des lustres où le hautement social chanté n’a démarré et fini que dans les médias. Rien de concret dans le panier de la ménagère.
Tout est chère dans les marchés et s’envenime chaque jour que Dieu fait aux yeux et à la barbe de du dirigeant père de la Nation qui s’en moque éperdument et ne fait que haranguer le peuple par des promesses mirifiques et sans lendemain. L’on sait tous que le monde subit des mouvements qui déteignent sur tous les petits Etats dont le Bénin. Pourtant d’autres arrivent à trouver des alternatives en plans B pour, un temps soit peu menager et arranger les conditions de vie de leur peuple.
Ici, c’est la débandade totale avec à la clé des pressions d’imposition de fisc dans presque tout. Avec un secteur privé inexistant et le peu s’efforçant se voit essouffler puis disparaître à cause du fort taux de la mévente sans occulter les dédouanements commerciaux excessifs et de la contrebande qui s’y accumulent. Et pourtant on ne fait qu’augmenter le train de vie de l’état en fonctionnement surtout par cette nouvelle trouvaille de gouvernement bis “sans portefeuille”. Allez-y voir le désastre dans les marchés avec les mamans sous les grincements de dents, les mains aux mentons souciant de la famille avec les parents en retraite forcée sans oublier les feux aux fesses des microfinances et banques dont les agios d’impayés montent devant des commerces moisissant.
Bientôt, la répression des usagers de la route par des contrôles sans répit d’immatriculation et de ports de casques, chose normale. Mais qu’est ce qui se fait dans les administrations pour corriger le tir de façon à permettre aux usagers de vite se formaliser avec une dématérialisation qui continue de bégayer par des piles de dossiers poussiéreux jamais traités et égarés dont on demande aux populations de revenir déposer de nouveaux ? Et tous ces dysfonctionnements se reposent en lourds fardeaux sur le dos de la paisible population.
Excellence Monsieur le Chef de l’État Patrice TALON ça ne va pas et ceux qui vous disent le contraire sont vos ennemis et ceux de votre peuple souverain. Tel on le dit dans la Sainte Bible, dites et faites quelques choses pour que votre peuple souffrant soit sauvé afin que votre nom et passage ne disparaissent jamais de leur mémoire car il n’en peut plus. Vous êtes élu par ce peuple qui ne vous demande rien que de les oxygéner au nom du social pour leur bien être familial. Voilà que ce social est aujourd’hui malade, alité et en urgence à la réanimation et pire, sans oxygène dont le pronostic vital est très réduit selon les diagnostiques du ventre qui n’aime jamais des promesses sans lendemain.
L’urgence s’y prête et le peuple n’a besoin que d’œuvrer à apaiser sa faim et celle de son entourage car le ventre affamé n’a point d’oreille dit-on. Cherté de l’énergie électrique, de l’eau, la santé, toute sorte de formalités administratives même l’enrôlement du recensement à vocation identitaire personnelle le Ravip, il faut lourdement payer avant d’entrer en possession de tes pièces pourtant des projets exécutés par le budget, contribuable national. Véritable délit d’initier soumi au peuple. «Un homme d’état est celui qui pense par sa gestion au génération future et non aux élections prochaines comme un homme politique» disait Napoléon. Dirigez un Pays, c’est tenir compte des aspirations de son peuple qui lui a accordé la souveraineté via une méthode de mains de velours dans un gang de fer ou de main de fer dans un gang de velours et non de mains de fer dans un gang de fer, ce que nous vivons actuellement. Excellence Monsieur le Président de la République Patrice Athanase Guillaume TALON, le temps vous accorde encore assez de bonus en règlementaire et en additionnel tel en foot de rattraper, colmater les brèches pour sauver la face et réécrire votre histoire de passage en indélébile afin d’éviter l’apocalypse à faim et à sang à votre cher Peuple que vous aimez tant au nom de son pain et de sa paix et non d’une nébuleuse énigmatique et dogmatique révision de la constitution dont vous venez récemment de clamer haut fort et en intelligible voix ne pas du tout en vouloir.
Le peuple vous remercie de l’avoir dit et vous supplie plutôt de réviser celle du social…
Vive le hautement social….
✍️ Morvely Eric AGBAHOUNGB
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