Un scandale inédit secoue actuellement Malabo. Balthazar Ebang Engonga, personnalité influente de la scène équato-guinéenne, est au centre d’une controverse médiatique suite à la fuite de près de 400 vidéos intimes impliquant des femmes de la haute société. Cette affaire prend une ampleur considérable et risque même d’ébranler les plus hautes instances du pouvoir. L’homme, sous les feux des projecteurs, s’exprime pour la première fois depuis son arrestation et lance un message fort aux hommes victimes d’adultère.
« Actuellement, je suis en garde à vue juste parce qu’on veut faire des examens pour vérifier si je ne suis pas atteint d’une maladie contagieuse. Moi j’ai confiance en moi. Mais parmi les femmes, s’il y a une qui me contamine, je vais porter plainte contre elle. Et je serai libre parce que des gens ont sali mon nom. Sinon, ceux qui disent que je vais pourrir en prison, ils doivent savoir que l’adultère n’est pas condamné chez nous. Voilà ce que vous devez savoir. »
« Ce n’est pas moi qui ai publié les vidéos. C’est juste une colère. Même si on me relâche pour quelque temps, je suis obligé de quitter le pays. Parce que ma vie est en danger. Sachez que les vidéos sont claires. Il n’y a aucune femme qui a été forcée, et il n’y aura pas de plainte venant de ces femmes. Tout simplement parce qu’il y a des pièces à conviction. Elles-mêmes savent qu’elles sont filmées et elles se laissent aller. Il n’y a pas eu de manipulation spirituelle. »
« Je n’ai forcé aucune femme, et elles ne sont pas mineures. Les hommes, ce qui pousse vos femmes à vous tromper, c’est le manque d’attention. Prenez soin d’elles. Parce qu’apparemment, vous les mariez et vous les déposez à la maison comme des télés. Vous vous contentez de courir derrière les femmes qui sont dehors. Voici ce que ça provoque. Donc je pense que vous devez leur accorder de l’attention.»
Ce sont les petits détails qui comptent. Je n’ai pas de médicament. Vous devez vous rendre compte de comment vous négligez vos femmes à la maison ».
D’après les détails fournis, le répertoire des victimes présumées est à la fois long et impressionnant. Parmi les femmes filmées, on trouve l’épouse du directeur de la Sécurité présidentielle, la femme du procureur général, la fille du directeur général de la Police, ainsi que les épouses de plusieurs ministres, y compris celle du ministre de la Santé, Oburu. De manière plus choquante, Balthazar n’a pas hésité à impliquer des membres de sa propre famille, en séduisant la femme de son petit frère et même l’épouse enceinte de son oncle.
A. M. A.
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