Les tensions politiques à l’approche des élections législatives du 31 juillet au Sénégal crée de l’insomnie à tous les acteurs. Après l’invalidation par le conseil constitutionnel de la liste de l’opposition, le préfet de Dakar interdit la manifestation prévue pour le vendredi 16 juin prochain à Ska Will.
La municipale coalition de l’opposition maintient pourtant son appelle à la mobilisation à Dakar. Mais face aux menaces de troubles à l’ordre public et la violation de l’article 161 du code électoral, un article qui proscrit toute propagande durant la période de pré campagne, ce sont des motifs évoqués par le préfet de Dakar qui interdit donc le rassemblement prévu pour le vendredi 16 juin prochain.
Une décision qui ravive la colère des leaders de la coalition ; Rali Façal l’ancien maire de la capitale prédit ‹‹ le préfet ne peut pas et ne doit pas interdire la manifestation, on l’a informé de la tenue d’une t-elle manifestation. Les arguments sont fallacieux et non pertinent ›› rappelle Ousmane Sonko maire de Ziganchor qui insiste que le rassemblement du vendredi aura bel et bien lieu ‹‹ nous avons maintenu notre manifestation, parce-que aujourd’hui c’est deux choses ; l’injustice contre nos listes, mais le minimum qui nous reste c’est le droit de manifester. Le Président dit qu’il va nous priver de ce droit et c’est pourquoi nous maintenons cette manifestation ››.
Le bras de fer durcis donc, alors que des membres de la coalition présidentielles Beno Bocacar ont appelé leurs partisans à faire face à, je cite ‘‘ Au pionnier de l’opposition qui cherche à déstabiliser le pays’’, c’est ce qui éveille le défenseur des droits humains Alioune Tine à sonner l’alarme et appelle le chef de l’état à prendre la parôle pour appeler les acteurs politiques au dialogue.
✍️Zakary OROU MOUNOU (Stg)
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