AFRIQUE POLITIQUE

ÉLECTION AU FORCEPS DU PRÉSIDENT DE L’ASSEMBLÉE SÉNÉGALAISE: MACKY doit éviter très tôt le maquis !

Un proverbe très répandu nous enseigne que “comme on fait son lit, on se couche”. Depuis quelques mois les signaux qui me parviennent du pays de SENGHOR sont assez maussades. Pendant longtemps, ce pays faisait office de bon élève de démocratie (au même titre que mon pays) dans la sous région et même au-delà. Force est de constater que le label “wolof” s’effrite progressivement et les différends politiques commencent à se déporter dans la rue et occasionner des dégâts matériels et humains.

Ici comme ailleurs, lorsque l’opposition et la mouvance se regardent en chien de faïence parce que se refusant de dialoguer, nous savons tous que ça finit par le grabuge. Jadis havre de paix surtout au temps de ces prédécesseurs DIOUF et WADE, l’image du pays est de plus en plus écornée par des divergences politiques. L’élection il y a 48h du président DIOP à la tête de l’hémicycle dans une ambiance houleuse et électrique au point où les 80 députés de l’opposition ont vidé les lieux en est une parfaite illustration, tout ceci après l’invalidation de la liste des titulaires de l’opposition conduite par le tribun Ousmane SONKO pour des fautes mineures. Le président SALL doit éviter de salir davantage l’image hospitalière du pays en renonçant à l’idée d’un troisième mandat qu’on lui prête en refusant ainsi de copier les mauvais exemples. Les petites querelles non résolues font le lit aux grandes crises et l’Afrique de l’ouest en a déjà assez…

Je l’aurais prévenu !!!!!!!!.

 

Richard OKE (analyste politique, journaliste indépendant)

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