EDUCATION

RENTRÉE SCOLAIRE 2022-2023 AU BÉNIN: Voici de quoi accusent les Ame leur tutelle

Pour une rentrée scolaire 2022-2023 apaisée et sans anicroche, les aspirants au métier de l’enseignant ne cessent jamais de mieux préparer le terrain. Après une revendication de 12 mois sur 12 qui finalement s’est achevée par une avance salariale, ceux-ci exigent dorénavant la diminution de leur masse horaire. Ils l’ont fait à travers une demande adressée à leur ministre de Tutelle sur la page facebook ”Le Journal des Ame”.

Surchargés en effet, des 28 heures de cours par semaine, les Aspirants au Métier d’Enseigants (Ame) ont invité le ministre des enseignements secondaire, technique et de la formation professionnelle, Yves Chabi Kouaro à mettre en application l’arrêté 069 du 27 novembre 2019. Ainsi, disent-ils « ce texte a défini la charge horaire hebdomadaire des professeurs des enseignements secondaire général, technique et de la formation professionnelle ». À les en croire, les Professeurs certifiés et les Élèves Professeurs certifiés doivent exécuter, selon l’article 3, vingt (20) heures de cours par semaine y compris les deux (02) heures d’animation pédagogique par discipline/spécialité effectivement enseignée et trois (03) heures d’activités sportives pour les professeurs d’éducation physique et sportive. Et quant aux professeurs adjoints et élèves professeurs adjoints, ils ont vingt-deux (22) heures par semaine y compris les deux (02) heures d’animation pédagogique par discipline/spécialité effectivement enseignée et trois (03) heures d’activités sportives pour les professeurs d’éducation physique et sportive. Ainsi, toujours dans un statut-quo, ceux-ci pointent du doigts accusateur le ministère de l’enseignement. « si l’injustice n’est pas corrigée, c’est la faute au ministère. Les Directeurs et Censeurs ne sont pas au dessus du ministère, ils sont à ses services », ont-ils écrits.

 

H. Rodrigue ANAGO

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