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BÉNIN : La hausse des prix du piment, tomate et de l’oignon éloigne les clients des étalages

Dans les marchés de Parakou, tout comme dans de nombreuses autres régions du Bénin, les usagers traversent actuellement une période de crise caractérisée par des hausses de prix significatives et une disponibilité réduite de certains fruits essentiels. Les raisons principales de cette situation sont la rareté des pluies, les vagues de chaleur intense et la fermeture des frontières pour certains produits importés.

Les producteurs peinent à répondre à la demande en tomates, piments verts “Gbatakin” et oignons, des ingrédients clés de la cuisine locale. En conséquence, les prix ont considérablement augmenté. Par exemple, une boîte de tomates, qui se vendait entre 800 et 1000 francs CFA, se négocie désormais à 2500 francs CFA. Le prix du piment a atteint les 2000 francs CFA, tandis que celui des oignons, auparavant abordable, est devenu prohibitif.

Cette montée des prix pousse les consommateurs à se détourner des marchés, laissant les revendeurs dans une situation précaire. Ces derniers, confrontés à des ventes en baisse, expriment leur frustration et leurs inquiétudes. “Nous ne pouvons pas vendre sans réaliser de bénéfices. C’est comme compter sur une main” déplore un revendeur. Les consommateurs, quant à eux, cherchent désespérément des solutions pour faire face à cette flambée des prix. Beaucoup envisagent de cultiver leurs propres fruits et légumes dans de petits potagers domestiques, même si cela ne suffira pas pour combler tous leurs besoins.

La situation dans les marchés met en lumière un problème plus général qui affecte l’ensemble du pays. Les autorités et les communautés doivent trouver des solutions durables pour atténuer l’impact de ces conditions climatiques et économiques sur les populations.

✍️ Lessan Gwladys ADOM

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