A LA UNE DRAME

ABONDANCE DES PLUIES DILUVIENNES AU BÉNIN: Des cultures et infrastructures éprouvées !

Les prévisions météorologiques et les climatologues les plus avertis de notre pays avaient déjà alerté depuis des mois sur la quantité d’eau exhorbitante qu’on pourrait enrégistrer dans le pays. Cette année encore, les millilitres d’eau qui s’abattent sur nos villes et campagnes sont de plus en plus croissantes. Cet état de chose met à rude épreuve la quiétude des populations. Ici et là ,on voit des ponts littéralement éventrés et bloquant la circulation dans les deux sens, des hectares de cultures ravagés, des écoles, centres de santé, commissariats et autres sont inondés et créent des désagréments incalculables aux populations riveraines.

Année après année, le phénomène est de plus en plus criard et même le ministère de l’intérieur et de la sécurité publique se contente d’en appeler à la vigilance des populations. Qu’elle est la politique globale environnementale de nos dirigeants pour endiguer ces phénomènes cycliques qui plongent le contribuable dans le désarroi ? En attendant d’y répondre, les populations doivent commencer à ne plus être les prédateurs de la nature. Il n’est pas rare d’entendre dire ou voir que nous sommes les principaux destructeurs de notre propre nature faisant ainsi le nid aux catastrophes naturelles.

Le ramassage anarchique du sable, l’utilisation de produits toxiques dans nos cours d’eau et champs, l’abattage des animaux, la coupure incontrôlée des arbres et espèces rares, les chargements hors gabarit mais aussi et surtout l’occupation irresponsable des endroits réservés au passage de l’eau, oubliant ainsi que Francis BACON nous rappelait déjà qu’ «on ne commande à la nature qu’en lui obéissant». Il convient donc de redevenir pour notre bien, les défenseurs de notre nature en adoptant des comportements écocitoyens……

 

Richard OKE

Laisser un commentaire sur cet article

  • Score