L’année académique 2024-2025 a pris son envol il y a environ un mois sur toute l’étendue du territoire béninois. À l’Université d’Abomey-Calavi, les amphithéâtres sont ouverts aux nouveaux comme anciens étudiants et les cours évoluent normalement. Néanmoins, tout n’est pas aussi rose qu’il n’y paraît, particulièrement à la Faculté des Lettres, Langues, Arts et Communication (FLLAC), où l’incertitude règne parmi les étudiants. Et pour cause, la lenteur de la publication des résultats définitifs de l’année précédente.
En effet, alors que les résultats provisoires ont été rendus publics il y quelques mois, nombre d’étudiants restent suspendus à la publication de leurs notes définitives. Beaucoup ont introduit des réclamations dans l’espoir d’avoir une idée fixe sur leur situation académique, mais leurs demandes n’ont toujours pas de suite. Ce n’est pas plus tard le vendredi 11 octobre que les étudiants du département des Lettres Modernes ont finalement été fixés sur leur sort. Mais à côté, certains étudiants des autres départements de la même faculté notamment l’Anglais, l’Espagnol, la Linguistique et l’Allemand, restent dans l’expectative. Ils sont toujours incertains de leur passage en année supérieure.
Il faut rappeler que cette situation n’est malheureusement pas nouvelle à la Fllac. La lenteur dans la publication des résultats définitifs semble être devenue une habitude et plonge chaque année des centaines d’étudiants dans une angoisse prolongée. Cela est d’autant plus problématique que ces retards ont un impact direct sur la reprise des cours pour ceux-là, qui hésitent à reprendre tant qu’ils ne savent pas s’ils ont réussi ou non leur année. Dans d’autres entités, le constat n’est pas le même et la Fllac devra se servir d’exemple. À la Faculté des Sciences et Techniques (FAST), par exemple, les choses sont nettement mieux organisées. Les étudiants y ont déjà reçu non seulement leurs relevés de notes, mais certains sont même en possession de leur diplôme pour l’année 2023-2024. Vivement que les autorités décanales de la Fllac prennent les dispositions idoines pour corriger le tir.
A. V.
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