Le 14 février dernier, alors que le monde entier célébrait la fête de la Saint-Valentin, le club de lecture de la Bibliothèque Bénin Excellence, site de Calavi, a pris une approche unique en organisant une causerie débat entre jeunes. Cette initiative avait pour objectif d’encourager les participants à partager leur perception de l’amour dans toute sa complexité, offrant ainsi une tribune à la réflexion et à l’échange d’idées. C’était la salle de conférence de ladite bibliothèque qui servi de cadre à cette rencontre intellectuelle, où l’idée que le livre est le miroir de la société a servi de fil conducteur. Dans cette optique, la littérature a été présentée comme une source inépuisable de problèmes et de solutions, offrant au lecteur une pléthore de choix face aux défis de la vie. Convaincu du rôle éducatif primordial de la littérature, le club de lecture a sélectionné quelques œuvres de la littérature africaine, centrées sur la thématique de l’amour. Le thème choisi pour cette occasion était même évocateur : « L’amour dans les œuvres littéraires africaines et sa contribution à l’éducation de la jeunesse. » Tibauth Otchéré, animateur du club et modérateur de la séance, a souligné l’importance cruciale de cette journée débat en déclarant « Constatons que l’amour est un thème prépondérant dans la littérature en général. Des auteurs, chacun explorant un aspect particulier de l’amour dans leurs œuvres, mettent sous les feux des projecteurs des enseignements de nature à éduquer. À travers cette journée débat, nous voulions montrer l’intérêt, combien de fois crucial, que nous devons accorder aux œuvres littéraires.» a t-il déclaré.
Il faut noter que l’événement a été marqué par la participation de quatre panélistes, chacun se penchant sur l’amour à travers une œuvre spécifique avec à la clé des conséquences et des grandes leçons à tirer des œuvres de leur choix. Valentin Akodédjro a analysé le thème de l’amour dans “Les Frasques d’Ebinto” de l’Ivoirien Amadou Koné, Marius Codjo Bligui a exploré l’amour dans “L’Esclave” du Togolo-Béninois Félix Couchoro, Hornelle Ahouangnimon a dévoilé les nuances de l’amour dans “Les Fantômes du Brésil” du Béninois Florent Couao-Zotti, et enfin, Théophile Sewanou a plongé dans “Un piège sans fin” de Olympe Bhêly Quenum.
La séance a été interactive, avec les participants posant des questions aux panélistes pour approfondir leur compréhension. Cette initiative a démontré que la littérature africaine offre une riche palette d’explorations sur l’amour, suscitant des réflexions profondes et contribuant ainsi à l’éducation et à la compréhension mutuelle des jeunes générations.
✍️ Valentin AKODEDJRO
Leave feedback about this