Depuis quelque temps, le département du Couffo est en proie à une série de crimes crapuleux d’une gravité extrême qui sèment l’effroi et le désarroi au sein de la population. Ces actes barbares, comme l’assassinat d’un jeune homme dont le cœur a été emporté à Aplahoué annoncé par le quotidien Les 4 Vérités le 30 mai dernier , la découverte tragique d’un enfant de onze ans décapité à Toviklin le 29 mai et le corps d’un quinquagénaire retrouvé sans vie le dimanche 16 juin dernier à Djakotomey ne sont que des exemples d’une situation qui inquiète. Au regard de ces actes, l’on se demande en toute légitimité si la cité des Dadjès est devenue un nid d’insécurité. En effet, ces crimes ne sont pas seulement des faits divers macabres. Ils représentent une menace existentielle pour la paix sociale et la sécurité des habitants du Couffo. Les causes de cette détérioration sécuritaire pourraient être multiples et complexes. La pauvreté, le chômage et l’influence croissante des réseaux criminels sont autant de facteurs potentiels qui méritent une attention particulière. Tant que ces conditions sous-jacentes ne seront pas abordées de manière proactive, il est à craindre que la violence continue de se propager et de mettre en péril la vie quotidienne des citoyens honnêtes du Couffo. Les autorités locales ont donc du pain sur la planche. Elles devront adopter des mesures drastiques et efficaces pour endiguer cette vague de criminalité. Cela ne se limite pas à une réponse réactive mais nécessite une stratégie globale qui va inclure une surveillance renforcée, une présence policière accrue et une coopération communautaire active.
La sécurité des communautés est une responsabilité collective qui nécessite un engagement sans faille et une détermination inébranlable. La population doit aussi activer davantage sa flamme de vigilance afin de déjouer ces plans.
✍️ Valentin AKODEDJRO
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