Sahle-Work Zewde, la première femme présidente de l’Éthiopie, a annoncé sa démission le lundi 7 octobre 2024, après six ans de service, en raison de désaccords avec le Premier ministre Abiy Ahmed. Établie sur la scène internationale comme une diplomate chevronnée, elle avait été saluée pour son rôle dans la diplomatie régionale, notamment en Afrique de l’Est. Cependant, son départ survient dans un contexte de tensions croissantes, suite à sa prise de pouvoir en 2018. Les divergences de vues entre elle et le gouvernement d’Abiy Ahmed, bien que peu détaillées publiquement, semblent avoir joué un rôle crucial dans sa décision.
La Chambre fédérale des représentants a rapidement élu Taye Atske Selassie, ancien ambassadeur et ministre des Affaires étrangères, pour lui succéder. La passation de pouvoir a eu lieu à Addis-Abeba, marquée par une cérémonie succincte en présence des dirigeants du pays. Le départ de Sahle-Work Zewde soulève des questions sur la stabilité politique et sociale de l’Éthiopie, à un moment où le pays fait face à de nombreux défis internes.
✍️ Borel AWANOU



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