La situation des pistes rurales au Bénin mérite d’être prise à bras-le-corps. En dépit des reprofilages répétés à coût de millions voire de milliards en saison sèche pour faciliter le transport des produits agricoles tels que le coton, le maïs, l’igname, les tomates, les haricots et bien d’autres, les pistes rurales demeurent impraticables.
Au Nord Bénin, les producteurs agricoles se demandent quand prendra fin leur souffrance concernant la praticabilité des pistes rurales. L’insuffisance et le mauvais état des voies limitent le potentiel de développement agricole et entravent l’accès aux marchés, augmentant le prix du transport, ce qui provoque des pertes importantes de récoltes dues aux délais et aux difficultés d’acheminement. Un problème qui freine également l’approvisionnement en intrants agricoles et complique l’accès aux services de soutien tels que les formations, les services de crédit et d’assistance. Des obstacles qui limitent les possibilités de diversification agricole et les opportunités d’amélioration des revenus des agriculteurs afin de réduire les inégalités régionales.
Les autorités en charge du transport pourraient réagir au plus vite afin que les agriculteurs puissent effectuer l’évacuation des produits agricoles sur le marché en bon état, pour une consommation locale sans faille.
Christian OTCHO
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