Depuis quelques jours déjà, l’actualité au niveau de la commune de Parakou se cristallise autour du pic du Député Honoraire Rachidi Gbadamassi contre l’ex-président de la cour suprême Ousmane Batoko. Le fait s’accentue encore davantage à travers des déclarations à tout vent au sein de la classe juvénile. Entre le Collectif des jeunes de Parakou (Cjp) et les Jeunes Engagés pour les intérêts de Parakou (Jeip), ça tire de tous les côtés dans une histoire qui, à mon sens, ne les concerne même pas.
Le coup d’État déjoué dont le contenu est encore en débat devant les juridictions devient le motif de clivage entre les filles et fils d’une même commune. Pourtant aucun leader de Parakou pour l’heure n’est cité ni de près ni de loin dans cette affaire d’atteinte à la sûreté de l’État béninois. La position des uns et des autres sur le sujet divise la jeunesse pendant que les écoles publiques de la ville carrefour du septentrion et troisième ville à statut particulier manquent inéluctablement de mobilier pour une meilleure condition d’apprentissage.
Si la campagne “chaque élève une tables-bancs” lancée par la PJPE-ALKAWALI pour soulager la peine des acteurs du secteur éducatif pouvait recevoir autant d’engagement de la part de cette jeunesse Parakoise, les enfants se sentiront beaucoup mieux dans les salles de classe. Les politiciens se voient toujours après les tempêtes de charme politique dans leur place luxueuse autour d’une bonne boisson. “Le pouvoir tend à corrompre, et le pouvoir absolu corrompt absolument” disait Lord Acton. Alors prenons garde.
✍️ A. M. A.
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