L’insécurité routière à Parakou continue de sévir malgré les mesures prises par les autorités locales pour restreindre la circulation des tricycles après 18 heures. Cette interdiction, mise en place dans le but de réduire les accidents et d’assurer une meilleure sécurité pour les citoyens, est malheureusement défiée par certains conducteurs laissant place à un chaos qui met en danger la vie des usagers de la route.
UNE MENACE GRANDISSANTE
La prolifération des tricycles, souvent mal entretenus et conduits de manière imprudente, est devenue une véritable menace pour les habitants de Parakou. Leurs conducteurs, en quête de gains rapides, ignorent fréquemment les règles de la circulation, roulant à vive allure sur des voies déjà saturées. Cette situation est d’autant plus préoccupante que les accidents impliquant ces véhicules sont souvent graves, voire mortels.
UN CONSTAT ALARMANT
Malgré les efforts déployés par le conseil municipal pour faire respecter l’interdiction, les tricycles continuent de circuler en toute impunité après 18h. Cette insouciance collective face aux lois en vigueur souligne un problème plus profond, celui du manque de civisme et de responsabilité partagée au sein de la communauté.
RENFORCEMENT DES MESURES
Il est crucial que les autorités renforcent les contrôles et appliquent des sanctions plus sévères à l’encontre des contrevenants. Toutefois, il est tout aussi important de sensibiliser la population sur les dangers que représente l’insécurité routière. Une approche plus éducative, axée sur la prise de conscience collective, pourrait contribuer à un changement de comportement chez les propriétaires et conducteurs de tricycles et les autres usagers de la route.
L’avenir de Parakou ne saurait se construire sur des bases aussi fragiles que l’anarchie routière. Il est temps que chacun prenne ses responsabilités pour assurer la sécurité de tous. Les autorités, les conducteurs et les citoyens doivent unir leurs efforts pour mettre fin à ce fléau qui, chaque jour, coûte des vies et compromet la tranquillité de la ville. Le respect des règles de circulation n’est pas une option, c’est une nécessité absolue pour protéger la vie et garantir un avenir plus serein pour tous les habitants de Parakou.
Prudencia CHABI ODJOUBANIRE
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