Adoptée en fin de semaine passée par le parlement togolais, la nouvelle constitution est très loin d’être la solution de la décrispation de l’atmosphère politique qui y prévaut. Certes, le président de la République est le maître de la promulgation de cette loi, cependant, il existe des organisations ou mouvements qui ont la possibilité de proposer des idées ou alternatives légales aux autorités compétentes afin d’éviter toute controverse visant à semer la crise. C’est dans cet ordre d’idée que s’inscrit le Collectif des associations contre l’impunité au Togo (Cacit) en sollicitant la vigilance des différentes institutions du pays, et même la communauté internationale à l’aide.
Pour rappel, ce nouveau texte supprime l’élection présidentielle au suffrage direct par les citoyens. Ce qui fait désormais du Togo un régime parlementaire dans lequel le pouvoir sera détenu par le conseil des ministres issus de la majoritaire présidentielle. Les autorités approuvent ce nouveau texte. Pour elles, la nouvelle constitution répond ‹‹ aux aspirations profondes du peuple ». Ce qui semble l’intégration de la dictature selon la (Cicat). Cette démarche va permettre à tous les citoyens de ‹‹comprendre, ou se rassurer sur la légitimité de ce qui a été fait et également permettre au peuple d’être rassuré que tout a été fait conformément à la constitution», a notifié le collectif (Cicat) Togo. Pour lui, quand il s’agit des réformes pour le développement, le maintien de la paix, les changements républicains, le peuple à aussi son mot à dire. Et pour impliquer le peuple il faut donc impérativement la libre voix des différentes institutions dans cette affaire.
✍️ Daniel KABO (Stg)
Leave feedback about this