Dans l’ex-sonacotra, la région parisienne où séjournent des migrants, la rénovation des foyers s’accompagne souvent d’une réduction des places d’hébergement. Un fait qui laisse observer des menaces à l’encontre des résidents. En effet, depuis plusieurs mois, trois à dix résidents sont victimes des menaces d’expulsion chaque semaine. Il est reproché à ces derniers d’avoir permis à leurs proches à la recherche d’un toit, de passer la nuit dans leur foyer. Ce sont souvent les plus anciens qui sont les plus touchés par cette situation. Pour les résidents, le règlement intérieur est intrusif. Ce dernier ne permet pas à ces derniers d’héberger avec fierté et tranquillité les membres de leur famille en besoin. Cherchant à donc aider les autres pour travailler comme eux, ‹‹trois à dix dossiers passent chaque semaine devant le tribunal de Paris pour ”occupation illicite” d’un logement.», selon l’association qui assiste les habitants dans leur défense.
Pour rappel, la Sonacotra créé en 1950 par le gouvernement français à Paris dans les zones proches des chantiers est appelé Sonacotral en 1956 avant de devenir aujourd’hui Adoma. Elle vise à faciliter l’hébergement des travailleurs.
✍️ Daniel KABO (Stg)
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