
Au Bénin, l’importation de la noix brute de cajou se fera une histoire dans le passé. A travers le décret n°2022-214 du 30 mars 2022 le gouvernement Talon a décidé de l’interdiction d’exporter la noix de cajou brute du territoire national. Objectif, atteindre 110.000 tonnes de capacité de consommation des noix de cajou à travers l’installation des unités dans la zone économique spéciale de Glo-Djigbé.
En effet, en son article 5, le décret portant conditions de déroulement de la campagne de commercialisation 2021-2022 des noix de cajou, renseigne qu’« à compter du 1er avril 2024, l’exportation de noix brutes de cajou sera interdite en République du Bénin ». À cet effet, « les infractions aux dispositions du présent décret sont punies des peines prévues par les lois n°90-05 du 15 mai 1995 fixant les conditions d’exercice des activités du commerce en République du Bénin, n°2007-21 du 16 octobre 2007 portant protection du consommateur en République du Bénin et n°2016-24 portant organisation de la concurrence en République du Bénin », précise l’article 6 du même décret.
Par ailleurs, à en croire Gaston Dossouhou ministre de l’agriculture, de l’élevage et de la pêche, le gouvernement Talon oeuvre incessamment pour faciliter l’installation d’au moins 20.000 hectares de nouvelles plantations à partir des plants performants d’anacardiers produits par des pépiniéristes professionnels, et faciliter également la réhabilitation de plus de 70.000 hectares d’anciennes plantations pour augmenter le potentiel de production. Une marche productive donc vers la revalorisation du secteur qui apporte plus à la caisse de l’État derrière l’or blanc (Coton).
✍️ H. Rodrigue ANAGO
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