Le Groupement des Femmes Engagées pour la Progression de l’Association des Étudiants de Djakotomey a organisé dans l’après-midi de ce dimanche 24 novembre 2024, une formation en art oratoire à l’intention des jeunes étudiantes de ladite commune. Sous le thème « Femmes, s’exprimer sans crainte : une arme pour réussir », cet événement a rassemblé un parterre d’étudiants, d’anciens responsables, et des personnalités honorables. C’était l’esplanade de la plage Erevan de Fidjrossè qui a servi de cadre à l’activité.
Donner aux femmes les outils nécessaires pour briser les barrières sociétales à travers l’art de la prise de parole. Tel est le principal objectif qui sous-entend cette activité du Groupement des Femmes pour la Progression de l’AsED ( GFEP-AsED) dirigée par Mlle Clotilde Amekonou.
À l’entame de la cérémonie, le président de l’AsED, Charlemagne Metohoue Sognon a, dans son mot de bienvenue exprimé sa gratitude envers les participants pour leur déplacement massif. Profitant de cette première activité de ce groupement, le numéro 1 des étudiants de Djakotomey est revenu les motifs de la création de ce creuset qui se veut défenseur par excellence de l’émancipation des jeunes étudiantes de Djakotomey. « En toute chose, il faut la femme. Sans elle, rien ne saurait exister. C’est pourquoi nous avons initié ce groupement pour permettre à nos jeunes sœurs d’exprimer leur leadership, leurs potentialités. Ce groupement est une ramification de notre association pour lui donner une plus value. », a t-il martelé. Aussi a t-il rappelé l’importance de la prise de parole chez la femme. Pour lui, être femme et savoir s’exprimer en public est bien plus qu’une simple aptitude. Il estime que c’est un levier fondamental pour réussir, pour prendre confiance en soi et se faire entendre. D’où le thème choisi qui sonne comme un écho.
À son tour, la directrice du GFEP-AsED se dit honorée d’être celle-là qui dirige cette instance. Elle a profité de la noble occasion pour inviter ses sœurs à une synergie d’action pour l’ émancipation des jeunes femmes de Djakotomey. Elle n’a pas manqué de réitérer son engagement à fédérer les énergies autour de la cause commune.
Par ailleurs, invitée pour décortiquer le thème choisi, Catherine Reine Sohounde a structuré sa communication en trois grands axes essentiels : le contexte du thème, les différents handicapes qui constituent des parasites de la prise de parole chez la femme et les astuces pour s’exprimer sans crainte. Selon la présidente honoraire du Bue-Fashs, la maîtrise de la communication est un puissant vecteur pour transcender les limites, tant dans la sphère personnelle que professionnelle. Elle a insisté sur le fait qu’une expression claire et assurée peut non seulement transformer les aspirations, mais aussi ouvrir la voie à des opportunités inimaginables. Elle a aussi expliqué à quel moment la parole peut influencer tout en soulignant son importance. Les stéréotypes du genres, le patriarcat, la culture sont entre autres handicaps qui réduisent la femme en silence.
Prenant la parole, le jeune leader Isaac Kehoubo, parrain de cette activité a, pour sa part défendu fermement et sans circonvolutions de langue qu’il faut à tout accompagner les femmes dans leur lutte, celle de l’émancipation. Pour ce jeune, cette émancipation doit nécessairement passer par la capacité de la prise de parole en public et à pouvoir défendre les intérêts. C’est d’ailleurs, dit-il, ce qui l’a fortement motivé à fiancer ladite activité. « Nos sœurs peinent toujours à s’exprimer et à se défendre. Rares sont celles-là qui se font afficher. La plupart ont peur de prendre la parole. C’est pourquoi nous devons les accompagner. Il faut les pousser à mieux faire », a t-il déclaré. Pour finir, il a réitéré son engagement à toujours mettre la main à la pâte pour l’éclosion et le bonheur des étudiants de Djakotomey.
Leur accordant la parole, les différents intervenants ont tour à tour mis l’accent sur les techniques de prise de parole, le développement de la confiance en soi et l’importance de s’imposer dans les instances de décision. Des témoignages ont suscité une grande motivation et une admiration chez les participantes, qui sont sortis galvanisées et résolues à s’affirmer davantage. Par l’entremise de cette initiative, le Groupement des Femmes Engagées pour le Progression de l’AsED a démontré sa détermination à promouvoir l’autonomisation des jeunes étudiantes et consolide à cet effet son rôle de creuset clé dans la formation d’une génération féminine forte et audacieuse. Les autorités de Djakotomey peuvent dorénavant se taper la poitrine pour la seule raison qu’ils peuvent compter sur le dynamisme du Jeune Isaac Kehoubo, parrain de l’activité et de Charlemagne SOGNON, président AsED qui ne cessent de consentir des efforts pour l’épanouissement des étudiants de Djakomey. On a pas besoin d’être devin pour savoir que ces jeunes pourront assurer la relève. Le président Charlemagne Metohoué Sognon invite ses ainés à soutenir ses diverses activités. Il n’a pas manqué de remercier ses généreux bienfaiteurs notamment le parrain et le jeune Joachim Tossou qui a aussi travaillé dans l’ombre pour la réussite de cette activité. Vivement que des initiatives pareilles s’encouragent pour l’émancipation totale de la femme.
✍️Valentin AKODEDJRO
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