Au Gabon, l’élection présidentielle a été fixée au 12 avril 2025, comme annoncé lors du Conseil des ministres du 22 janvier 2025. Le scrutin, prévu de 7h à 18h, se déroulera conformément aux normes en vigueur. Cette élection intervient après le coup d’État de 2023, qui a renversé Ali Bongo Ondimba. Elle marque un tournant dans la transition politique en cours, avec de grandes attentes concernant la transparence et l’équité du processus électoral. Le gouvernement de transition, dirigé par le général Brice Oligui Nguema, assure que cette élection sera un moment clé pour l’avenir du pays.
Le général Clotaire Oligui Nguema, à la tête du pays après le renversement de Bongo, s’est engagé à restituer le pouvoir à un gouvernement civil d’ici deux ans. Cependant, ses ambitions présidentielles, relayées par les médias locaux, soulèvent des interrogations sur la neutralité du scrutin. Bien que des réformes notables aient été mises en place, telles que la révision de la Constitution et du code électoral, des doutes persistent sur la véritable ouverture du processus. Les observateurs internationaux et la population gabonaise suivront de près le déroulement de cette élection cruciale.
L’élection présidentielle de 2025 sera un test décisif pour la crédibilité de la transition politique et pour l’avenir démocratique du Gabon. La manière dont le scrutin sera organisé et supervisé déterminera l’acceptation de ses résultats par la communauté internationale et la population. Si l’élection se déroule dans un cadre transparent et inclusif, elle pourrait marquer un tournant vers un renouveau démocratique. En revanche, tout manquement à ces principes risquerait d’entacher la légitimité du gouvernement de transition et d’ajouter à l’incertitude politique du pays.
✍️ Borel AWANOU
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