Depuis un moment, dans le nord Bénin, il est courant d’entendre parler de cherté des produits de première nécessité touchant le secteur de l’agriculture. En effet, producteur, vendeurs et acheteurs de maïs, Soja etc…,se plaignent des taxes sur le maïs, le soja, le Sorgho dont ils sont les premières victimes. Selon Alassane Bio, les taxes prélevées sur les produits et le prix des engrais ne facilitent pas la vie non seulement du producteur mais aussi des acheteurs et consommateurs. « De plus en plus les conditions deviennent minables, le producteur moyen éprouve de plus en plus de difficulté à joindre les deux bouts.D’aucuns accusent le gouvernement d’être responsable de ce calvaire subir par la population du nord. » disait-il.
Cette situation qui affecte le quotidien des béninois devient très préoccupante et n’épargne personne. Producteurs et consommateurs se plaignent sans cesse tout en reconnaissant la volonté de l’État de réduire l’évasion du produit vers les pays voisins. Alassane Bio, Yacoubou Souleymane et N’tcha Bernadette, les deux premiers producteurs et la troisième revendeuse, implorent le gouvernement Talon. « l’État a pris une bonne décision en augmentant la taxe sur certains produits qui quittent le Bénin pour les pays voisins. Cela permettra de conserver nos produits au niveau local pour la consommation propre. Mais nous implorons le Président Patrice Talon de nous revoir un peu le prix des engrais adaptés à ces produits » affirment les deux premiers.
En attendant la réaction du gouvernement, les prix des engrais et le prix à l’achat des produits ne sont pas changé et producteurs, revendeurs et consommateurs vont devoir attendre la baguette magique du patron de la rupture.
Affissou Alao ABDOUL-KARIM
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