«Chaque enfant qu’on enseigne est un homme qu’on gagne» dit-on. L’enfant un trésor précieux que Dieu permet aux Hommes en foyer où sans foyer d’en avoir. Mais il s’est fait constater que certains parents ne sont souvent pas conscients de cette grâce reçu. Faute de responsabilité, ils se donnent à des pratiques horribles en mettant leurs enfants en situation de vidomègon communément appelé “enfant placé”. Ces parents oublient que l’enfant est comme une arbuste qu’on doit entretenir, nourrir, surveiller afin d’en manger de bons fruits ; ( l’enfant l’avenir de demain ).
Les enfants placés deviennent des vendeurs ambulants dans les rues et sont exposés à plusieurs insécurités. « Tu rencontres dans les rues des enfants en larme à cause d’une pièce de 100f perdu de sa marchandise. Il a simplement peur de ce qui arrivera une fois à la maison chez sa gouvernante. Quelle mère fera autant peur à son enfant fruit de sa souffrance pour une pièce de 100f ?» s’interroge une commerçante. « ….La vie de ces enfants vendeurs où vendeuses est souvent exposée au risque d’accident et autres. Mieux, à cause de la faim, ils acceptent toutes les propositions et se font enlever, tuer ou vendre par des citoyens indélicats » renchérit Salamatou Traoré vendeuse de bol au marché Arzeke.
Pourtant, le code de l’enfant dispose en son article 129, que l’enfant à droit à la protection contre toutes formes d’exploitation et de violences. Mieux, l’article 216 interdit formellement aux parents, tuteurs où autres utilisateurs d’astreindre les enfants de moins de 12 ans à la ventes dans les rues et les marchés sous peine d’être sanctionné par la justice. Pourtant, dans les rues de nos villes, ils sont nombreux ces enfants dans la vente. Il va donc falloir une action offensive dans les marchés afin de ramener à l’ordre, les parents qui continuent d’être un problème pour leurs enfants.
✍️Zakary OROU MOUNOU (Stg)
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