Au Bénin, c’est devenu aujourd’hui la pierre angulaire des demandes de pièces à l’état civil. Le Recensement Administratif à Vocation d’Identification de la Population (Ravip) devient une nécessité pour les béninois enfants, jeunes, adultes et sages.
Après les béninois en âge de voter, c’est le tour des enfants. Et depuis peu, les rangs se forment sur les lieux d’enrôlement. Sur le terrain, des citoyens béninois attendent toujours se faire enrôler. Une situation que le gouvernement avait voulu éradiquer autrefois, en avançant un peu le délai de cet enroulement. Néanmoins, le terrain en dit plus sur cette nécessité de proroger une fois encore le délai de l’opération surtout pour les enfants.
La forte affluence sur les lieux en ces moments de fin de l’opération montre la volonté des parents d’enregistrer leurs enfants au registre civil et le fait que les enfants n’étaient pas disponibles avant. « L’école a été indirectement, le nœud de ce retard observé. Apprenants, élèves et étudiants se rendaient à l’école pendant que l’enrôlement lui se poursuivait. Ce n’est que les samedis et dimanches qu’ils pouvaient s’y rendre sur les lieux de l’activité. Ils étaient occupés par les diverses évaluations de fin d’année. Actuellement, ce sont la plupart, de ceux-ci qui se trouvent dans cette impasse. S’ils manquent à cette opération, quand est-ce qu’une deuxième vague se fera ? Un an, trois ou cinq ans ?» s’interroge un parent qui implore les autorités pour une prorogation exceptionnelle pour les enfants.
✍️ Awali IDRISSOU (Stg)
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