À Parakou, les lieux de vente de boissons sont plus fréquentés que tout autre endroit. Trois commerces font la concurrence. Il n’y a pas un seul quartier à Parakou où l’on ne pourra trouver de coin pour la boisson locale Tchoukoutou ou de boutiques de vente de sodabi ou encore des buvettes où l’on peut trouver des boissons raffinées. L’un ou l’autre, ce sont les commerçants de ces milieux qui sont en vue malgré la cherté de la vie
Les cabarets, buvettes et boutique de dadjê ( lieu de vente de sodabi) marchent très bien plus que tout autre commerce comme piment, pagnes, couture, soudure pour ne citer que ceux-là. Homme ou femme, a une préférence pour la boisson. S’il faut au moins 250f pour s’offrir une bouteille de sucrerie dans les buvettes, cette somme est suffisante pour une bonne dose de tchoucoutou. Mieux ça donnera droit à plusieurs verre de Sodabi.
Selon Zoul, un fan de tchoukoutou, « je me sens okey et plus à l’aise avec 250f qui donne droit à 1/4 de tchoucoutou plus que la bière où le prix bas est au delà de 250f qui ne me fera aucun plaisir ». Contrairement à lui, c’est le Sodabi le choix de Séraphin. « Avec 50f chez dadjê j’ai mon plaisir. Je ne veux pas gaspiller 250f pour boire tchoucoutou ou 350f dans une bière alors que je sent plus bien avec 50f de sodabi.
Mais le choix de Tchoukoutou ou de Sodabi pour certains, c’est le niveau de vie de la personne. Jacques, s’il doit prendre de l’alcool il faudra que ça soit raffiné. « Je préfère au moins une bouteille de bière qu’un verre de Sodabi ou un bidon de tchoukoutou. Je travaille alors pourquoi ne pas m’offrir une bonne boissons » se demande t-il.
Il faut retenir que le commerce de la boisson peut importe son genre est plus rentable que tout autre commerce. La boisson semble être le seul loisir pour permettre à certains de se détendre les nerfs après une journée ou une semaine de travail.
✍️ Eugénie BONI (Stg)
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