Depuis quelques mois, les femmes sont sous tous les projecteurs. La moindre violence est condamnée par les féministes et surtout par l’institution nationale de la femme qui très tôt réagissent et surtout invitent les institutions judiciaires à condamner les coupables à la plus sévère des sanctions. Mais le silence presque discriminatoire de ces personnes sur la situation de la femme qui a assassiné son mari à Cotonou étonne plus d’un.
Une femme supposée en état de démence a tué à coups de hache son partenaire. Mais sur ce fait, c’est un silence radio. Aucune institution ni personne incarnant la lutte féministe n’a réagit, outre l’honorable Médégan Fagla. Les médias et certains hommes ont condamné ce comportement des femmes face à cet acte sanglant de violence. Et ce n’est qu’après ces réactions d’humeur que l’Institut national de la femme ne sort à travers un communiqué pour maintenant apaiser.
La lutte pour la non violence ne doit pas attirer l’attention et la colère des unes et des autres seulement quand l’auteur de violence est un homme. Quand c’est le contraire, il faut également avoir le courage de réagir, de décrier, de condamner avec rigueur pour donner un véritable sens à cette lutte, car la discrimination dans le combat rendra cette lutte très épineuse.
Rodrigue H. ANAGO
Laisser un commentaire sur cet article