•Urgence pour élus, cadres, anciens élèves et Etat central d’agir
Mesdames et messieurs chers lecteurs il y a quelques jours dans l’une de nos parutions on évoquait les difficultés des parents d’élèves à bien effectuer la rentrée à leurs enfants à cause de la morosité ambiante, et nous avions fait allusion à des localités qui souffrent des écoles en mauvais état voir délabrées sans toitures et même voie d’accès mais on ne saurait imaginer que sous nos yeux bien flagrant en plein cœur de Cotonou existe un exemple crevant l’œil. Il s’agit de l’École Primaire Publique de Kouhounou-Ahôgbohouè. Ce lieu prisé de démarrage d’apprentissage du savoir a été crée vers les années 1979 par une demande bien conjuguée des 1ers résidants du quartier et ceux environnant oint et validé par le gouvernement révolutionnaire d’alors. Située en plein périphérie du littoral au quartier Ahogbohouè, elle est aussi dans la circonscription du district urbain de Cotonou 6 d’où arrimé à Kouhounou et encore appelé casse-auto de nos jours et qui s’étend des hautes tensions des encablures d’Agla jusqu’au carrefour Akonsombo CEB à Vèdokô, c’est bel et bien le 13e Arrondissement.
Cette école se trouve dans la rue du centre de santé de casse-auto et à quelques 100 mètres de la voie inter-état Cotonou-Niamey RNIE1. Elle a couvert presque tous les quartiers du duc 6 en son temps à citer Agla, Vèdokô, Kouhounou, Mènontin, Zézounmè, Zogbo, Zogbohouè, Fifadji, Houéyihô, Missité, Vodjè sans file, barrière et même Azalokokon à Cadjèhoun. Des apprenants affluent de tous ces coins pour venir se faire initier à la langue de Molière dans cette forge.
Aujourd’hui l’image qu’affiche cet endroit comme d’autres dans notre pays est ahurissant et horrible. Suite aux actuelles fortes pluviométries, l’école primaire publique Kouhounou Ahôgbohouè est devenue inaccessible et impraticable ce qui emmène les parents à délocaliser leurs enfants ailleurs d’où son abandon tout simplement en mode lagune de Cotonou au bonheur des crapauds en spectacle de chants à l’opéra de paris. Que se passe t-il en réalité dans ce dossier de l’état pitoyable ahurissant de cette école avec ce silence coupable et complice des autorités que sont association des parents d’élèves, Mme le chef quartier, le chef d’arrondissement, le maire et le ministère ? Nous continuons d’investir le dossier afin de situer les responsabilités mais vu l’urgence en SOS que présente la situation, notre rédaction à souhaiter de mettre le puce à l’oreille à qui de droit afin que les mesures idoines soient prises. De cette école comme d’autres, beaucoup de cadres ont été formés pour ce pays et même le CA actuel du 13è Arrondissement a fréquenté dans cette maison éducative.
En sommes l’école selon les grands penseurs est l’endroit dont il faut toujours prendre soin en toute propreté car la pédagogie étant un art a besoin d’exister et d’être enseigné dans un cadre sain et adéquat pour une grande, bonne et meilleure assimilation car c’est l’élève bien encadré qui devient lui aussi formateur de demain. Alors il urge que nos gouvernants prennent vite le taureau par les cornes et aller au secours de ces cas inhérent sur toute l’étendue du territoire sinon nous risquons d’assister à la fermeture de nos écoles pour l’ouverture de ce que nous ne souhaitons guère parce que la rentrée déjà effective depuis le 18 septembre mais chose curieuse dans des écoles telle l’Epp Ahôgbohouè des élèves dont les parents sont sans moyens à les inscrire ailleurs attendent toujours leur rentrée.
Hélas aux dernières nouvelles via nos investigations, l’école primaire public de Kouhounou-Ahôgbohouè qui ne reçoit plus d’apprenants est envoie d’être fermée et supprimée du répertoire du ministère en charge. Si chaque enfant qu’on enseigne est un homme qu’on gagne alors une école fermée est un millier d’enfants qu’on perd…..
Dossier à suivre….
✍️ Eric Y. AGBAHOUNGBA
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