Le ministre de l’économie et des finances était l’invité spécial de la télévision nationale Ortb dimanche 3 avril 2022, pour un débat public. Objectif, éclairé la lanterne des populations sur la cherté de la vie au Bénin et les mesures sociales prises pour maîtriser la flambée des prix des produits de grande consommation. Ainsi, Romuald Wadagni puisque c’est de lui qu’il s’agit a levé le voile sur la politique du gouvernement Talon et sa stratégie pour alléger les prix, ou en occurrence maintenir l’équilibre par endroits.
À l’occasion, les chaque aspect des produits de grande consommation dont le maïs, les hydrocarbures, le gaz, le ciment et autres ont été touché d’explication. Et comme origines de la crise inflationniste, le ministre Wadagni de l’économie et des finances a pointé du doigt les conséquences de la guerre Russo-Ukrainienne et les effets du Covid-19. À l’en croire, les commerçants de trois pays limitrophes dont le Nigéria, le Burkina et le Niger venaient pomper la production locale, créant une hausse vertigineuse des prix. « Face à cette situation, le 16 juin 2021, le gouvernent a pris des mesures pour contrôler et anticiper sur la sortie de nos produits agricoles », a-t-il rappelé.
En effet, aux cotés du prix des hydrocarbures, « l’État subventionne, chaque mois depuis juin 2021, à hauteur de 5 milliards de francs Cfa, le prix des hydrocarbures afin d’empêcher la hausse », a expliqué Romuald Wadagni. Par ailleurs, en ce qui concerne la hausse des salaires des fonctionnaires, « dès l’annonce, nous avons fait un travail qui a été retoqué dans le bon sens pour les travailleurs par le chef de l’État qui a demandé d’aller plus loin. Et très rapidement, nous allons, dans la suite des discussions que nous avons avec les partenaires sociaux, aller vers une conclusion qui ne sera que favorable aux travailleurs. De l’autre côté, pour ceux qui sont du secteur privé, la question de base est le salaire minimum, le Smig. Les discussions sont en place. Et je peux vous dire, que le comité technique qui a fait quelques simulations, les a présentées au chef de l’État. Je ne trahis rien en disant que le chef de l’Etat a estimé que ce n’était pas assez. Il a estimé que si l’on veut faire les choses, il faut les faire bien. Et a demandé de retourner approfondir les travaux », a-t-il déclaré.
Pour rappel, ce débat purement public à la satisfaction des populations a connu la présence de Mathias Adimou, président du Groupement des industries (Cci-Bénin), Noël Chadaré, Secrétaire général de Cosi-Benin, Ernest Gbaguidi, président de l’Association Santé et survie du consommateur et Mama Taïrou, 1er Vice-président de la Coneb.
H. Rodrigue ANAGO
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