Du 19 au 28 février 1990 s’est tenue au Bénin en toute réussite et la première en Afrique, une conférence nationale des forces vives de la Nation autour de laquelle le destin du pays en balbutiement, chancellement et mourant a été sauvé de justesse et relooké. Une convergence d’efforts des filles et fils de cette Nation d’aller à une table rase afin de s’ouvrir sur de nouveaux chantiers à régime du renouveau démocratique. Ce qui fut fait grâce à la générosité et la magnanimité de ce grand homme d’état le grand commandant de lutte le général Mathieu KEREKOU qui a accepté porter sa croix de 1er responsable et coupable de l’état grabataire dans lequel végétait son pays avec amende honorable pour une relance de plus belle. C’est ainsi qu’après quelques jours de travaux d’arrache-pied, à trouver des alternatives, il vient exiger un grand et célèbre discours dans lequel il proclama la souveraineté de la conférence avec toute une assemblée en larmes de joie dans un tonnerre d’applaudissement, de chant, de l’hymne nationale. C’est ainsi que beaucoup d’acquis furent conquis surtout du parti unique au multi-partis. «Au Travail mes Amis, nous avons vaincus la fatalité» dixit le rapporteur général de la conférence le Professeur Albert TÉVOÉDJRÈ lors de la cloture de la conférence.
ORIGINE DE L’HÔTEL PLM
PLM est mis pour Paris-Lyon-Méditerranée. C’est en effet la compagnie des chemins de fer Paris-Lyon-Méditerranée qui rachète l’hôtel du mont blanc en 1923 et puis d’année en année son extension vers d’autres horizons d’où le cas de notre pays sous l’époque rouge de la révolution via le réseau France-Afrique du gaullisme où on impose les filiales hexagonales aux colonies.
UN LIEU SACRÉ DÉSORMAIS RAYÉ DE LA CARTE AU BÉNIN
Si l’hôtel PLM ALÉDJO était depuis et demeure toujours des années sur toutes les lèvres partout dans le monde, c’est parce qu’il avait abrité une assise nationale et dont le succès a été époustouflant. Aussi si cette conférence avait abouti à de bons résultats en thérapie salvatrice à un peuple c’est parce qu’un lieu a fait planer son ombre de sacré veinard. 34 ans déjà que la conférence a déposée le tablier mais hélas les clés de la grande salle où s’est tenue cette légendaire et historique rencontre sont jetés au paillasson et plus rien d’existant à découvrir et commémorer par la nouvelle génération. Après près de 2 à 3 tentatives de réhabilitation soit les 15 septembres 2016 et 21 février 2020, les 15 hectares de domaines qui abritaient le cadre ont été purement simplement rasé sans crier gard et sans tambour ni trompette et aucune autre forme de procès. L’hôtel PLM ALÉDJO venait d’être épongé de l’histoire politique et de la destination du Bénin sans aucune consultation référendaire: du pure gachis historique et touristique pour le peuple souverain.
Rappelons à toute fin utile qu’au départ qu’en lieu et place de l’emplacement du PLM existait un autre complexe dénommée place OCAM. Un endroit balnéaire où on logeait des chefs d’états étrangers en visite d’amitié et de travail chez nous. Aussi dans les clauses Franco-Béninoises que nous avons pu flairer, PLM était conçu pour un tout autre projet d’érection d’une autre structure en même temps sur d’autres pays la Tunisie en l’occurrence et c’est son non aboutissement qui avait engendré l’hôtel PLM ALÉDJO aujourd’hui disparu des écrans radars. En sommes, le gouvernent actuel a possédé ainsi dans le but de batir d’autres infrastructures de nouvelles génération pour la visibilité du pays et il faut forcément détruire les vieilles batis pour ériger des nouvelles à grand standing. Mais est ce qu’il faut détruire pour détruire, même si la construction d’une nation moderne peut exiger la destruction de certaines reliques du passé ? Il urge de sauvegarder ceux qui nous portes avec notre histoire en leur sein sinon dans la hargne de tout rayer, on finira par se rayer nous même et toute l’histoire de notre Nation avec.
Il était une fois l’hôtel PLM ALÉDJO
✍️ Morvely Eric AGBAHOUNGBA
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