Il y a 34 ans, le 19 février 1990, naissait au PLM Alédjo de Cotonou, la Conférence nationale des Forces Vives, une étape charnière dans l’histoire politique du Bénin, donnant naissance à la démocratie. Conçue par des hommes et des femmes déterminés à affranchir le pays de la dictature, cette assemblée visait à restaurer les valeurs de liberté, de justice et de démocratie.
Aujourd’hui, trois décennies après cet événement majeur, la situation politique au Bénin semble teinter d’une certaine complexité. Les dirigeants successifs jusqu’à nos jours sont confrontés à la délicate tâche de préserver les acquis démocratiques et sociaux issus de cette conférence historique. La démocratie béninoise, jadis saluée par d’autres Nations africaines, se trouve actuellement sous le poids de tensions politiques et d’une détérioration de l’état de droit.
Cette conjoncture complexe soulève des interrogations pertinentes sur la capacité des dirigeants à pérenniser et à développer la démocratie béninoise. Il serait judicieux que les acteurs politiques se réunissent autour d’un projet commun de développement durable, réaffirmant les valeurs démocratiques et patriotiques qui ont forgé la grandeur du Bénin. La responsabilité de restaurer l’État de droit et de préserver les acquis démocratiques pèse désormais sur les épaules des dirigeants en place. Cet appel à la réflexion vise à encourager les gouvernants à faire preuve de bonne foi, afin que la démocratie béninoise continue d’inspirer et d’être admirée par d’autres nations.
✍️ Valentin AKODEDJRO
Leave feedback about this