Après l’Union Nationale des Étudiants de l’Université de Parakou (Uneup), c’est maintenant le tour de la Fédération Nationale des Étudiants de l’Université de Parakou (Fneup), de connaître des heures sombres. Le lundi 05 Février 2024, l’adrénaline est montée dans le rang des étudiants. Ces derniers, à travers une marche pour l’instant pacifique, ont exprimé leur mécontentement face à la gestion qu’ils jugent de “maladroite” du processus de renouvellement des instances dirigeantes de leur faîtière. En effet, à travers une note en date du 1er Février 2024, la Commission Électorale Fédérale Universitaire Autonome (Cefua) dirigée par le Président sortant Hippolyte Gbedokpa a rendu public le calendrier électoral annonçant ainsi la poursuite du processus électoral. De cette note, il ressort que la seule liste “Nouvelle Conscience” retenue lors de la première phase du processus avant la suspension de celui-ci par le Recteur Bertrand Sogbossi, est autorisée à apporter des corrections. Ce travail effectué par la Cefua n’a pas reçu l’assentiment de la liste “Nouvelle Dynamique” rejetée qui a appelé les étudiants à la manifestation.
Et pourtant, c’est ce spectacle désolant que refusait le recteur Bertrand Sogbossi en suspendant le processus quand les responsables de la liste rejetée ont menacé de ne pas laisser le processus aller à terme. Mais avec les scènes qui s’observent depuis la reprise du processus, les faits semblent donner raison à l’autorité rectorale. Mais c’est aussi une preuve palpable de ce que les textes fondamentaux des organisations ont besoin d’un toilettage intellectuel pour préserver l’éthique au sein des organisations.
Afin de mettre un terme à la récurrence de la politique d’exclusion, il est nécessaire de retoucher les textes pour écarter les bureaux sortants dont le Président devient celui de la commission électorale, du processus et permettre à la commission électorale de garder intact son caractère impartial. Cette démarche sème le doute et pose un véritable problème d’éthique.
✍️ A. M. A
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