Au temps de nos parents, les différents menus préparés étaient la pâte, le gnomili, le adjagbè, le djogoli, le aboté, olèlè et plusieurs autres mets connus sous plusieurs noms dans différentes localités. Ces repas étaient connus et aimés par plusieurs personnes. C’était entre temps une référence dans les maisons.
Quelques temps après la venue du riz et spaghetti, dès que nos mamans préparaient un parmi ces repas, ce jour était considéré comme un grand jour de fête. Désormais, on le faisait à l’occasion des fêtes pour parfois faire plaisir aux enfants.
Ces repas qui faisaient la fierté des ces familles et de ces jeunes ont été remplacés par le charwama, les frites, les pizza, la hamburger, les pancakes, riz créoles, alloco et j’en passe. Ces nouveaux repas sont devenus une tendance chez les jeunes filles et adolescents. Ces repas coûtent chers et finissent par appauvrir ces jeunes gens qui auraient pu investir dans un business afin d’être plus ou moins stable financièrement.
De toutes les façons, chacun s’adapte à sa manière à la transformation du monde. Et il faudra faire parfois preuve de responsabilité pour éviter de tomber dans la pomme à cause de notre envie de faire comme les autres. Car, comme l’a dit François RABELLAIS << Science sans conscience n’est que ruine de l’âme >>.
Modérante Tchaho (Stg)
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