SANTE

SOINS DES ENFANTS DANS LES HÔPITAUX PUBLICS DU BORGOU : Qu’est-ce qui se passe aux unités pédiatriques du CHUD/B-A et du CH-BOKO ?

Un silence assourdissant règne en régent dans les hôpitaux publics dans la partie septentrionale du pays. Depuis un certain moment des fuites sur les comportements indécents empreinte de négligence des personnels de santé entrainent des bilans fatales. Du côtés des services pédiatriques, le problème est alarmant et mérite un regard critique des autorités en charge du secteur de la santé.

Au Centre Hospitalier Universitaire du Borgou (CHUD), plusieurs enfants dans des situations déplorables attendent leurs prises en charge au mépris de la souffrance de leurs parents. Un tour de l’une de nos équipes a permis de constater le désarroi et le désespoir des parents qui malgré eux regardent leur “bébé” dans la souffrance hospitalier. Plusieurs parents sans être informés des diagnostics sur l’état de santé de leurs enfants malades subissent le mépris du personnel hospitalier. Des enfants attendant d’être opérés mais dont le silence et l’indifférence des médecins interpellent sur la conscience professionnelle des soit dit en passant de ces “disciples d’Hyppocrate” qui ont prêté serment de soigner.

À BOKO, elle n’avait que trois ans quand elle a rendu l’âme ce mercredi 12 Octobre 2022. Fatigué d’être malmené par des jeunes médecins qui ont transformé son corps sous oxygène en lieu d’exercice des cours reçu en faculté de médecine. Un manque de personnel qualifié et de professionnalisme qui ont conduit plusieurs enfants comme Bona sur un chemin du non-retour. Avant elle, un autre enfant toujours à BOKO qui a succombé suite au manque de soins dû à l’absence d’un médecin qualifié pour les symptômes qu’il présentait.

Pendant que les choses semble s’améliorer dans le système de santé au Bénin, les différents problèmes liés au manque de personnel qualifié surtout pour les pathologies liées à l’enfance continuent de faire beaucoup de victimes. Au service pédiatrique du CHUD du Borgou et au Centre Hospitalier de BOKO le problème mérite une solution. Nos tentatives de pouvoir interroger les responsables de ces deux centres les réponses ont été noyées dans les parades verbales. Vivement que qui de droit trouve une solution car dit-on souvent ‹‹ qui peut et n’empêche pêche››. Sauvons la vie des enfants dans nos hôpitaux.

 

Rédaction

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