Les béninois dans leur ensemble aiment le foot et le prouvent chaque jour nonobstant les résultats médiocres du onze national et les régressions successives enrégistrées dans les classements FIFA. Plusieurs raisons peuvent justifier cette chute vertigineuse malgré les moyens colossaux injectés par le contribuable pour son développement. Après l’épopée de la CAN 2019 qui laisse penser que c’est l’arbre qui cachait la forêt, nous avons été incapables de nous qualifier pour la phase finale de la CAN au CAMEROUN parceque éliminé par la Sierra Leone et qui pis est la coupe du monde QATAR 2022.
Les spécialistes de notre équipe nationale évoquent le retrait ou la mise à l’écart de certains cadres et les choix hasardeux ou imposés. Le sélectionneur Moussa LATOUNDJI, en rappelant SESSEGNON, l’ex meneur de jeu et meilleur buteur de l’histoire des écureuils lui montre qu’il est indispensable et ça doit nous interpeller. Sa dernière apparition remonte à plus de deux ans et depuis son départ nous n’avons pas pu le remplacer à ce jour valablement. Tous les jeunes joueurs comme KOSSI Rodrigue et Cebio SOUKOU n’ont pas réussi à le faire oublier.
Cette situation est l’échec de tous les acteurs du sport roi. Nos centres de formation produisent-ils des jeunes joueurs de qualité ? Quels sont les moyens dont disposent nos encadreurs pour faire efficacement le travail ? Le championnat béninois est il véritablement professionnel ? Pourquoi il est aussi difficile à la FBF et au ministère de choisir un DTN pour épauler le coach dans sa tâche ? Nous devons éviter de faire l’approximation et avoir une vision prospective claire et se donner les moyens de l’atteindre.
Faire revenir le maestro et vétéran SESSEGNON c’est que la relève n’est pas assurée et qu’il n’y a pas mieux. Malgré son âge (38ans officiellement) et son actuel club maltais (Sirènes), très peu connu, il est donc mieux que ceux qu’on a, à disposition actuellement. Seulement, il doit savoir et admettre que si on ne quitte les choses, les choses nous quittent, hélas, car le foot de haut niveau ne saurait s’accommoder à tout âge !!!!!
Richard OKE (analyste politique, journaliste indépendant)
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