3 ans après le statuquo, du verdict de la Criet qui ordonne le remboursement des déposants de l’affaire Icc-service, Me Olga Anassidé, l’avocate ayant défendu l’État lors de ce fameux procès donne sa part de vérité. Ceci après maintes demandes d’explications aux côtés des spoliés de Icc-services. Ainsi, sur la question du retard dans le payement, l’avocate Me Olga Anassidé explique que le rapport de proportionnalité est trop faible pour envisager les payement. « Lorsqu’on fait une estimation de ce que les personnes réclamaient, nous étions dans une proportion de 13 milliards de FCFA pour environ 800 millions de liquide disponible », a expliqué Me Olga Anassidé. À l’en croire, les personnes condamnées dont Guy Aplogan ont formé un pourvoi en cassation contre la décision de la Criet, mais que ce recours ne peut empêcher l’enclenchement du processus de remboursement des victimes. « Après la décision de la Criet, les déposants de ICC services devraient saisir les juridictions civiles pour obtenir une condamnation civile contre Guy Aplogan et Cie, tout en justifiant qu’ils ont déposé des avoirs entre les mains de ICC. A ce moment là, les différentes juridictions qui seront saisies vont s’employer à vérifier l’authenticité des documents et à prononcer la condamnation civile dont le principe a été déjà posé au départ par la cour », a-t-elle ajouté. Pour rappel, la rocambolesque affaire dite de Icc-service est un gros dossier de placement d’argent hérité du gouvernement 1 du Président Talon, qui sans aucune prétexte a éclaboussé le régime de son prédécesseur Boni Yayi.
H. Rodrigue ANAGO
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