(Une chronique de Morrvely Eric AGBAHOUNGBA)
Aujourd’hui l’Est de le République Démocratique du Congo (RDC) est en proie à de lourdes violences des rebelles du M23 et représente désormais une zone de non-droit où le gouvernement n’y exerce plus son autorité parce que les seigneurs de guerre ont la main mise sur les activités économiques aussi avec des tueries et massacres en ce mois de février qui en dit long et qui emmène les populations à la fuite. Les activités de ces extrémistes se concentrent autour du traffic illégal des ressources minières orchestrées par des rebels congolais et profitent principalement au Rwanda, à l’Ouganda et aux multinationales des pays développés en occurrence la France, les USA et consorts. Le pillage de ces richesses naturelles finance le traffic d’armes et nourrit ainsi le conflit qui perdure depuis la fin des années 1990. Les ressources géologiques sont au cœur des convoitises (l’or, étain, diamant, bauxite et le coltan un composant des circuits électroniques tel les portables) sont parmi les gisements les plus prometteurs au monde. Bien qu’auparavant le contrôle de ces richesses soit clairement l’axe directeur du conflit, celui-ci s’est fait progressivement sans couverture de rebellions ethniques et sécuritaire.
QUAND LE RWANDA ET L’OUGANDA DEVIENNENT DES GRENIERS DE REBELLES POUR LA RDC
Le déclenchement de l’avancée des troupes Rwandaises et Ougandaises vers Kinshasa réside dans le génocide Rwandais de 1994, engendrant des vagues massives de réfugiés dans les montagnes orientales de la RDC conduisant à une rebellion des résidants de la zone envahie. Les forces armées de l’Ouganda et du Rwanda en ont profité pour avancer vers la capitale Congolaise au cours de deux conflits (1996 – 1997 et 1998 – 2002) sous la conduite de Joseph Désiré Kabila permettant de renverser le régime de Mobutu en place depuis plus de 30ans et de mettre la main sur les ressources géologiques convoitées. Divers accords de paix ont été signés entre les belligérants mais aucun n’a été respecté. Les conséquences humanitaires sont considérables : les flux migratoires de réfugiés et de déplacés sont des plus importants en Afrique malgré les sommes elles aussi considérables investies notamment vers les États Unis pour mettre fin au conflit. Il semble de nos jours très difficile voire compliqué de rétablir la paix et la quiétude dans cette partie de la RDC où l’état est inexistant, avec certains cassites du pouvoir paraissant liés au trafic pire vu les gros et grands intérêts inavoués et inavouables des grosses puissances en batailles dans la quête effrénée des profits qu’elles s’arrogent tous les jours d’où la guerre des clans et du leadership. Le troc des ressources matérielles contre les armes est toujours d’actualités et les civils Congolais et réfugiés Rwandais continuent de subir des violences extrêmes…
LA RDC N’EST-ELLE PAS TOUJOURS SOUS LE JOUG DU SYSTÈME DE LA FRANCE AFRIQUE ?
Du journaliste Anglais Stanley qui découvrit les Congos pour le compte des rois belges, il a fallu attendre les clauses de la conférence de Berlin pour voir la France surgir et s’incruster par le biais de leur explorateur de la 25e heure Savogna de Brazza et dont elle exigea le partage avec les belges. Des luttes indépendantistes des premiers pionniers direct interlocuteurs du pays avec ces colons que sont Patrice Éméry Lumumba, premier ministre, Moîse Tchombé gouverneur du katanga et Joseph Kaza Vubu Président de la République et les procédés du système du gaullisme foccardien par les quels on les a exterminé ont tout de suite dessiner les règles du jeu sous lesquelles tapissent les intérêts boulimiques des occidentaux à s’accaparer de toute la richesse et gisement minéralier de ce pays continent dont la superficie fait plus de sept fois la France. Au finish, l’imposition du jeune chef d’état major de l’armée Joseph Mobutu Séssésséko kukugbengou Wazabenga tel leur élève docile obéissant et compétent de la France Afrique n’est que du burlesque afin de bien extorquer tout le patrimoine névralgique de la nation. C’est ainsi qu’on a connu de ces méthodes du gaullisme en provenance des caraïbes qui consiste à tripatouiller les élections pour installer leurs godillots de fils du pays mais ami et filleul de la France comme président ou à défaut on l’impose par l’opération araignée, cyclone, rat du désert ou balackuda au nom de l’artificier en chef de ces coups fourrés et tordus dont il à la dextérité le grand corsaire Mustapha Madjoud dit Bob Denard qui vient scénariser mais qui échoua chez nous le 16 janvier 1977.
De ces méthodes on a vu le Gabon avec Omar Bongo, Paul Biya au Cameroun, Etienne Eyassingbé Eyadéma au Togo, Félix H. Boigny en Côte d’Ivoire, Denis Louis Sassou Nguésso au Congo Brazzaville, sans oublier le grand tyran Ahmed Sékou Touré en Guinée Conakry, rien que pour embrigader tout le trésor public de ces pays à leur panache. Voilà ce dont en fait toujours les frais la RDC surtout par sa proximité géographique et frontalière avec ces voisins Rwandais et Ougandais, des usines de production de rebellion en perpétuelle issurection tel l’histoire génocidaire des peuples hutus et tustis et aussi le mouvement de le résistance de seigneur en Ouganda qui avait voir de toutes les couleurs aux régimes de Idi Amin Dada à celui de Youéri Mussévéni. En sommes, on ne saurait évoqué l’instabilité actuel dans l’Est de la RDC aujourd’hui sans que plane l’ombre du Général Paul Kagamé du Rwanda dont les mains dégoulinant toujours d’implication massive sous l’impuissance de l’UA et de l’ONU.
✍️ Morvely Eric AGBAHOUNGBA
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