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PRIX DES PRODUITS DE PREMIÈRE NÉCESSITÉ AU BÉNIN: Les détaillants situent l’origine de la non-stabilité !

Plusieurs efforts sont fournis par l’État dans la lutte pour stabiliser le prix des produits de première nécessité dans les marchés Béninois. Mais ces prix sont restés exacerbés au mécontentement des premières victimes qui sont les populations. Ce que peut faire croire que les subventions n’ont fait qu’attiser le feu.

Encore, le problème de la montée des prix reste toujours inquiétant. Les efforts du gouvernement n’aboutissent à rien jusque là. Les prix restent toujours les mêmes. Sur le terrain, les commerçants expliquent que c’est la guerre en Ukraine qui fait souffrir tous les pays, et donc n’épargne surtout pas le Bénin. Pour d’autre le gouvernement n’a rien subventionné.

Dortchè, un boutiquier au quartier Arafat estime que <<le gouvernement n’a rien fait, même sa supposé subvention, rien n’a été constaté, en tout cas de mon côté. Si nous même nous payons chers le produit, nous ne pouvons revendre moins chers ça ce n’est plus de commerce mais du social et nous sommes pas dans ce registre>>. D’autres commerçants dénoncent toujours les taxes qui, selon eux sont exorbitants. Fatima, une vendeuse dans le marché de Nima ignore les efforts du gouvernement au vue de ce qu’elle constate quand elle va dans le grand marché pour s’approvisionner. << Je ne sais vraiment pas si le gouvernement subventionné ou pas. Puisque le prix est toujours le même qu’on achetait avant l’histoire de la subvention. S’il y avait une subvention les prix seraient diminués, mais c’est le contraire qu’on constate même sur les produits qui n’ont rien à avoir avec l’étranger et qui sont produit chez nous>> à t-elle laisser entendre.

Des solutions adéquates sont attendues pour assurer la survie de la population qui en souffre énormément. Et pour cela, Fatima et Dortché demandent à l’État de passer au contrôle technique sur le marché pour faire respecter sa décision. « Il faut que les contrôleurs soient sur le terrain et visitent surtout les grandes boutiques de vente en gros et en détail car c’est à ces niveaux que se situe le problème. Tant que ceux là vont nous vendre chers on ne peut rien.» dit ils.

 

✍️ Eugénie BONI (Stg)

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