Ça ne va pas ! Oui ça ne va pas du tout au sein des Bufffles du Borgou. Le club vitrine de la partie septentrionale du Bénin traverse une période sombre de son histoire. Depuis l’arrivée du projet de professionnalisation du football et surtout après la dissolution du CNCB par l’État, le club phare du Nord Bénin va à pas de caméléon. La situation financière du club va de pire en pire et fait déserter les lieux par plusieurs de ses atouts. Le club qui malgré toutes les difficultés financières a pu garder sa tête hors de l’eau en terminant deux fois de suite Vice champion (2020-2021 et 2021-2022) a besoin des filles et fils du Borgou en général et de Parakou en particulier pour renaître de ses cendres.
Plusieurs mois d’impayé, départ de plusieurs cadres de l’équipe notamment le technicien ivoirien Ben Dramane et son compatriote Tiassé légendaire entraîneur des gardiens de but de la tête de la l’encadrement technique. Mieux, des joueurs comme Ogouchi, Koné, Muhywa, Stone Noumonvi, Chaona pour ne citer que ces quelques noms rend la situation compliquée au club qui au lieu de faire seulement face à la question financière est aussi confronté à celle de personnel.
Mais le génie du Président Laurent Gnassounou et de son bureau a réussi à faire revenir le Nigérien Hamidou Harouna pour sauver les meubles. Depuis quelques jours, les séances d’entraînement en vue de préparer la campagne CAF a commencé au stade de Parakou. Et pour que l’objectif soit atteint, le concours de tous les filles et fils du Borgou en général et de Parakou en particulier s’avère nécessaire. Vice-présidente Mariam Chabi Talata, Président Batoko, Ministre Sam Seidou Adambi, honorables Rachidi Gbadamassi et Mariam Baba Moussa, Préfet Djibril MAMA CISSÉ, les Maires Charles Toko, Inoussa Chabi Zimé, Karimou Souradjou, Aboubacar Yaya et tout le conseil municipal de Parakou sont invités à sauver l’honneur de la ville de Parakou. Oui c’est faisable et c’est encore possible. À travers un petit téléthon, ces personnages et leurs amis peuvent apporter leur pierre à la reconstruction des murs de la famille Bufffles du Borgou avant que comme CNCB, le club de la cité chère des Koburu ne disparaisse au grand désarroi des jeunes qu’il nourrisse.
Alfred ADJOMAGBOSSOU
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