L’arbitrage béninois est dans une phase de performance exceptionnelle avec de nos jours la désignation de plusieurs arbitres béninois sur le continent. Qu’ils soient hommes ou femmes, le sifflet béninois retrouve sa lettre de noblesse mais sera confronté d’ici quelques années à une pénurie. En effet, le sifflet n’est pas encore rentré correctement dans l’habitude des béninoises. Le nombre de femme dans ce corps important du football est limité. Pire lesquelles unes encore en fonction prennent déjà de l’âge et iront bientôt à la retraite.Face à cette problématique, le Président de la commission des arbitres du Bénin a adressé une invite à tous les acteurs impliqués dans la promotion du sifflet béninois. Francis Koto Gbian puisse que c’est de lui qu’il s’agit a invité les présidents des commissions régionales à un travail de sensibilisation sur la noblesse de leur travail. « Le sifflet féminin béninois est en voie de régression et il faut permettre à nos filles, soeurs, voisines, cousines à embrasser aussi cette carrière que je reconnais difficile mais passionnant.» a déclaré Francis Koto Gbian le samedi 19 Février 2022 à Parakou lors de la soirée dansante de la 10è édition de la Journée des arbitres de football du Borgou et de l’Alibori.Mieux, le patron du sifflet béninois pense que le travail doit être fait également par les arbitres filles encore en activité. « Qui qu’elles soient, elles auront forcément des amies, copines, petites soeurs ou camarades. Chacun doit porter l’information à proche pour que d’ici là le Bénin puisse avoir beaucoup de fille arbitres» a conclu Francis Koto Gbian.
Alfred ADJOMAGBOSSOU
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