Souvent vue comme un symbole de l’union entre deux familles, la dot est perçue comme une preuve d’amour et de respect envers la future épouse. Elle symbolise l’engagement sérieux du prétendant, prouvant sa volonté et sa capacité à soutenir sa future femme et à assumer les responsabilités du mariage. Mais dans la société africaine d’aujourd’hui nous tendons vers une disparition totale de ce mariage traditionnel.
En effet, force est de constater que cette pratique autrefois fondamentale, parfois obligatoire dans le processus du mariage, perd sa valeur au profit de la civilisation occidentale. Cette pratique qui reflète à la fois des valeurs culturelles profondes qui renforce les relations entre les familles concernées est malheureusement source de critique et controverse. Pour certains, la dot représente une charge financière excessive qui peut entraîner des difficultés économiques pour le prétendant. En outre, la pression exercée pour satisfaire des exigences élevées en matière de dot conduire à une commercialisation du mariage où l’aspect financier prédomine sur les aspects relationnels et affectifs. Cette situation entraîne les inégalités sociales et économiques, surtout dans les cas où les ressources sont limitées.
Il est crucial dans ce contexte, que les familles africaines réévaluent leurs attentes en matière de dot pour éviter qu’elle ne devienne un obstacle au mariage des jeunes futurs mariés. Les parents pourraient adopter une attitude plus pragmatique, en tenant compte des capacités financières du prétendant et en cherchant à minimiser les pressions excessives. Ainsi, on pourra pérenniser cette pratique dans nos sociétés. Il est important de trouver un équilibre qui respecte les valeurs traditionnelles tout en intégrant des éléments modernes qui reflètent les changements sociétaux.
✍️ Borel Awanou
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