Depuis son premier quinquennat à la tête de l’État, le gouvernement de la rupture a fait de l’indépendance énergique son cheval de batail. Il a mis même en place un projet dénommé ” villes éclairées”. Mais sur le terrain, le constate laisse de l’amertume dans le visage.
La cité des Koburu, grande ville du septentrion n’est toujours pas à l’abri de l’insécurité pour faute d’éclairage public. La peur de se faire agresser devient grandissante. Pire, dans les quartiers comme Arafat, Nima, Baka pour ne pas citer que ceux là, les Zémidjans refusent de circuler quand ils fait nuit dans le but de ne pas compromettre leur sécurité. <<C’est sûr la voie de Baka qu’ils ont arraché ma moto l’année dernière. Une moto qui ne m’appartenait pas. Devinez comment j’ai fait pour payer ça ?>>, explique un conducteur qui nous explique les raisons pour lesquelles il ne prend pas le risque d’aller dans certains quartiers la nuit.
Les brigands profitent de cette obscurité pour commettre leur forfait. Ils ciblent toujours les quartiers privés d’éclairage. Des quartiers dans lesquels la présence des équipes de patrouille policières sont rares. On ne peut oser dire que la police ne fait pas son travail mais qu’elle manque d’équipement nécessaire. Car la police est avant tout constitué d’humains qu’il faut protéger avant d’attendre d’elle la protection. Les populations qui bénéficient de l’éclairage doivent aussi constituer la première sécurité pour les infrastructures électriques qui sont généralement volées à Parakou par des tiers.
Il revient de retenir que la question de sécurité est un sujet transversal. Sa transversalité requiert alors la combinaison des forces. Oui la présence policière dans les rues mais il faut aussi électrifier ces rues.
✍️Awali IDRISSOU (Stg)
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