Les adolescents et jeunes du Bénin âgés de 10 à 24 ans représente 33,6% de la population et 46,8% ont moins de 15 ans. Ils sont de plus en plus actifs sexuellement selon les récentes statistiques. Une situation qui n’est pas sans conséquence sur les santés reproductives. Ils ou elles sont exposés par exemple aux infections sexuellement transmissibles, les mariages forcés et précoces, les grossesses non désirées, les avortements provoqués, les faibles taux de scolarisation et c’est les périodes de vacances sont souvent propices à la montée en flèche des pratiques peu recommandables constatent les acteurs du systèmes.
Pour Raoul Bio Yérima Président de la fédération des associations des parents d’élèves du Borgou ‹‹ lorsqu’on prend les vacances, les enfants sont toujours abandonnés à eux mêmes, ce qui fait que à la rentrée vers la fin du premier trimestre on constate les dégâts, surtout chez des filles. Elles deviennent du coup porteuses du grossesse » a-t-il dit. « Il y a dans un collège, le directeur a recensé dans son établissement du premier cycle et pour le premier trimestre, près de 26 cas de grossesses ›› À t-il poursuivit.
« C’est un phénomène qui est très développé, on parle dans certains cas de 600 grossesses par an sur 3000 élèves inscrits. Donc c’est un phénomène qui est dramatique.» appuie Bertin Danvidé Chef bureau Parakou de l’Unicef. La confédération des organisations syndicales indépendante du Bénin prend à cœur le problème de déscolarisation des filles à travers plusieurs plans accélérés de promotion des droits en santé sexuelles et reproductive des adolescents et jeunes en milieu scolaire.
✍️Zakary OROU MOUNOU (Stg)
Laisser un commentaire sur cet article