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GROSSESSE EN MILIEU SCOLAIRE DURANT 2021-2022: Abidjan enregistre 3.406 élèves enceintes !

Ils sont encore élèves et mais bientôt maman en Côte d’Ivoire. Près de 3500 élèves jeune fille sont tombées enceinte rien qu’au début du mois de septembre 2021. Ce phénomène qui alarme plusieurs associations de défense des droits humaines, fait exactement 3.406 cas de grossesses. C’est le conseil national des droits de l’homme qui le sort après une enquête minutieuse dans les 31 régions de la Côte d’Ivoire. Mais cette enquête ne prend pas en compte les chiffres stricte d’Abidjan. Selon la présidente du CNDH Namizata Sangaré, ‹‹ Au cours de l’année 2020-2021, 5 833 cas de grossesse avait été dénombré par le ministère de l’éducation nationale. Le cycle primaire et secondaire sont particulièrement touchée par ce phénomène avec les mutations de la sûreté, ils sont de plus en plus précoces et sexuellement actifs. Il faut dire que plusieurs facteurs sont à l’origine. Il s’agit entre autres de la rupture explosive lié au planning familial, le manque d’occupation saine des enfants durant les vacances et congés scolaires, l’ignorance, les violences basés sur le genre et l’effondrement de la cellule familiale en général qui pose de réels problème d’encadrement de suivi des enfants à la maison ›› affirme t’elle.

L’état doit renforcer les programmes de santé de reproduction, favoriser l’accès aux contraceptifs pour mieux protéger les jeunes filles. Le combat et le quotidien de ces jeunes mamans est soutenu par l’association Proguide qui les accompagnent dans la réinsertion familiale, social et professionnel après le choc de cette grossesse adolescentes.

C’est l’absence d’abord d’un véritable programme d’éducation à la santé sexuelle qui est à la base de ses grossesses non désirées ‹‹ Les ONG veulent avoir 1000, 2000 jeune filles sensibilisées par an, il faut qu’il est une stratégie nationale qui nous amène à l’efficacité ››

Il est à retenir que depuis sa création en 2017, Proguide à permis la formation professionnelle de 350 jeunes mères dont la moitié ont quitté les bancs de l’école suites à une grossesse.

 

✍️Zakry OROU MOUNOU (Stg)

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