Suite à la décision de la Confédération Africaine de Football (CAF) d’infliger une amende de 200 000 USD à Samuel Eto’o, président de la Fédération Camerounaise de Football (Fécafoot), pour violation des principes d’éthique et d’intégrité, une contestation s’est élevée au sein du football camerounais.
Alors que le jury disciplinaire de la CAF avait déclaré ne pas disposer de preuves suffisantes pour l’accuser de manipulation de matchs, il a toutefois condamné Samuel Eto’o pour avoir enfreint les principes éthiques en signant un contrat d’ambassadeur de marque avec une société de paris sportifs.
En réponse à cette décision, 66 acteurs du football camerounais, dont le général Pierre Semengue, ont uni leurs forces pour contester la sanction. Ils ont formé un collectif soutenu par le cabinet d’avocats londonien Morgan Sports Law, exigeant des explications sur le verdict du 4 juillet.
En cas de refus du jury disciplinaire de fournir les motivations de sa décision, le collectif a prévu de saisir le Tribunal arbitral du sport (TAS). Les avocats de Samuel Eto’o avaient déjà remis en question la légitimité de la décision de la CAF en l’absence d’un code ou d’une commission d’éthique clairement définis, annonçant leur intention de faire appel.
Ainsi, la controverse entourant la sanction de Samuel Eto’o semble loin d’être résolue, laissant planer l’incertitude sur l’issue finale de cette affaire.
✍️ D.G.A.
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