Le terrorisme est aujourd’hui le premier problème de sécurité dans la sous-région. À l’instar de ses voisins, le Bénin n’est pas épargné par ce conflit de radicalisme. Si le gouvernement du Président Patrice Talon prend des mesures pour protèger ses citoyens, ces mesures semblent ne pas effrayer ses ennemis. Et il faudra adapter les mesures à la réalité du terrain. À Matéri, Porga ou encore dans les périmètres de la Penjari, la région Nord du Bénin est sous la pression du feu. il y a toujours des attaques depuis plus de six mois déjà laissant planer la peur, le doute et l’envie de déserter dans le cœur de ces Béninois.
En espace de quelques mois, l’armée béninoise a perdu plusieurs soldats tant dans le rang de l’armée de terre qu’au niveau de la Police Républicaine. La dernière en date est celle qui a coûté la vie à deux policiers à qui des armes, motos et moyens de communication ont été volés. L’objectif de ces ennemis de la tranquillité est de semer la peur auprès des populations et provoquer la division. C’est dire donc combien ce combat contre le terrorisme et l’extrémisme violent doit être aussi celui des différentes couches du pays et de la société civile. Le défi de l’unité nationale malgré la diversité politique s’impose aux Béninois.
Ceux qui meurent sur le théâtre des affrontements pour repousser l’ennemi ne sont ni de l’opposition encore moins de la mouvance. Ce sont des enfants au service de la protection et la défense de l’intégrité de la terre de Bio Guera, Akaba, Guézo, Béhanzin, Glèlè, Maga, Kérékou, De Souza, Ahonmadégbé etc… Que vous soyez de l’opposition ou de la mouvance, la lutte contre l’extrémisme et la préservation des frontières du Bénin doivent être là priorité de chaque acteur. L’unité nationale sera le frein idéal pour maîtriser la situation, mettre sans économie aucune, les renseignements nécessaires sur les personnes suspectes à proximité de nos maisons pour permettre à l’armée de mieux contrôler la situation.
Alfred ADJOMAGBOSSOU
Laisser un commentaire sur cet article